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Vie quotidienne
Vie quotidienne chez les Tektiteko (Guatemala)
Le tektiteko est l’une des langues maya les plus menacées du Guatemala, et la plus petite des communautés maya du pays avec ses 2077 locuteurs recensés en 2002. Ils sont essentiellement établis dans le municipio de Tectitan, dans le département de Huehuetenango, mais la langue est aussi parlée au Mexique, dans le Chiapas par un millier de personnes environ.
La langue tektiteko fait partie de la branche mam des langues maya et est grandement influencée par l’espagnol, comme on peut l’entendre sur ces vidéos.
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NB : si parmi les internautes il se trouvait quelqu’un qui parle le tektiteko, nous serions ravis qu’il nous le fasse savoir via contact@sorosoro.org car nous avons encore beaucoup de rushes de films dans cette langue, que nous ne pouvons monter et mettre en ligne faute de traducteurs…
La culture du maïs
Un homme du village de Tectitan raconte la culture du maïs, le meilleur moment pour semer, la moisson, la fête qui s’ensuit, et aussi les transformations contemporaines du mode de culture avec en particulier le rajout d’engrais et d’herbicides.
La poterie
Dans la video qui suit, nous donnons cette fois la parole à une potière Tektiteko du Guatemala, qui décrit le processus de fabrication de l’argile à la vente ! Une façon aussi de découvrir la vie simple et difficile des habitants de Tectitan sur fond de belles images tournées par José Reynes.
Linguiste : Juventino de Jesus Pérez Alonzo
Image et son : José Reynès
Montage : Caroline Laurent
Vie quotidienne chez les Kanak de langue xârâcùù (Nouvelle-Calédonie)
La langue xârâcùù est l’une des 28 langues kanak de Nouvelle-Calédonie, un groupe qui appartient à la famille des langues austronésiennes. Le xârâcùù est l’une des langues de l’aire xârâcùù, aux côtés du xârâgurè, du haméa et du tîrî. Elle est la plus pratiquée de ces 4 langues, puisqu’elle comptait 5729 locuteurs de plus de 14 ans lors du recensement de 2009. Le tiers d’entre eux vit principalement dans la région de Nouméa, alors que les deux autres tiers sont restés sur leur aire traditionnelle de la côte est de la Grande Terre, essentiellement dans les communes de Canala et de Thio. C’est par ailleurs la 4ème langue kanak la plus parlée en Nouvelle-Calédonie après le drehu, le nengone et le paicî. Au final, elle est l’une des langues kanak qui se maintiennent le mieux : pratiquée dans toutes les communes de l’aire linguistique Xârâcùù, elle atteint même plus de 90% de la population à Canala.
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La construction des cases en pays xârâcùù
Dans la vidéo qui suit, il ne s’agit pas d’explorer la situation de la langue, sa transmission et son enseignement, mais… d’apprendre à construire une case ! Et ce sont Adam Jorédié et Tonton Blanc qui expliquent à un groupe de jeunes, étape après étape, comment on s’y prend pour monter l’une de ces magnifiques cases traditionnelles, ces cases destinées à accueillir toutes les palabres et les discussions importantes régissant la vie des communautés : la recherche du bois (pas n’importe lequel !), le montage des différents types de poteaux, puis la couverture et le recouvrement des murs par de l’écorce de niaouli et de la paille, sans oublier la flèche faîtière et ses conques, et bien sûr le chambranle, qui délimite la porte d’entrée….
Linguiste : Claire Moyse-Faurie, du LACITO/CNRS
Images et son : José Reynes assisté de Karl Jorédié
Traduction : Annick Kasovimoin, de l’Académie des Langues Kanak (ALK)
Montage : Caroline Laurent