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Le site Internet
Un site pour sensibiliser le grand public
Pour sensibiliser l’ensemble de la communauté internationale aux enjeux de la diversité culturelle et linguistique, Sorosoro a créé en 2009 le site www.sorosoro.org.
Nombreux sont ceux qui sont aujourd’hui conscients de la nécessité de sauvegarder la biodiversité, grâce aux multiples actions entreprises tout au long des décennies passées. De même, sorosoro.org entend attirer l’attention du plus grand nombre sur le fait que, tout comme nous perdons chaque année des espèces animales et végétales, nous perdons des langues et les cultures qu’elles portent, privant ainsi la planète de pans entiers d’humanité.
Ce site souhaite par ailleurs être une passerelle entre le monde universitaire et les non-spécialistes qui s’intéressent au sujet. Il informe, rend accessibles les travaux des chercheurs, et met en lumière la richesse des cultures portées par ces langues menacées. Trop souvent, en effet, les travaux des scientifiques connaissent une diffusion restreinte, à laquelle le grand public n’a que peu ou pas d’accès. Grâce au net, l’information peut aujourd’hui être diffusée partout dans le monde, et la vulgarisation peut être adaptée au niveau de connaissances et d’intérêt de chacun.
Disponible en 3 langues (français, anglais et espagnol), il est riche de centaines d’articles et de dizaines de vidéos. Il comprend aussi des cartes interactives où sont localisées 5 500 langues, un abécédaire, un quiz, etc.
Un site informatif
www.sorosoro.org propose une somme d’informations uniques sur le web :
- Des données texte, notamment des fiches signalétiques sur les (environ) 120 familles de langues parlées dans le monde, progressivement complétées par des fiches sur les milliers de langues que compte la planète ; mais aussi des articles de linguistes, des textes d’écrivains, des informations sur les langues en danger, un glossaire de linguistique pour les débutants, des actualités, un agenda, un blog etc.
- Des vidéos, disponibles sur le site et sur une chaîne YouTube intitulée SorosoroTV, qui propose tout à la fois des films réalisés à partir des images issues de nos tournages (en Afrique, en Amérique Latine et en Océanie), les captations de nos conférences, des interviews de personnalités sensibles à la question de la diversité, etc.
- Des cartes interactives, qui permettent de localiser de façon très précise plus de 5 500 langues sur les (environ) 7000 que compte le monde, accessibles suivant divers critères de recherche : par continent, par pays, par famille de langues, etc.
Le site est destiné au grand public, aux étudiants et aux chercheurs, et peut être utilisé dans le cadre scolaire.
Un site participatif
Les Internautes sont appelés à s’approprier le site, qui leur est très largement ouvert.
D’une part, leurs contributions sont les bienvenues : compléments d’informations sur telle ou telle langue, documents audiovisuels, photos, textes, témoignages, tout ce qui peut enrichir les contenus est pris en compte.
D’autre part, l’équipe de Sorosoro répond aux questions des Internautes, fournit les informations demandées si elles sont disponibles, effectue les recherches si nécessaire.
Enfin, www.sorosoro.org est un lieu d’échanges où les Internautes peuvent discuter, proposer leurs avis, confronter leurs points de vue, rebondir sur telle vidéo, tel commentaire, tel texte…
Un site ludique
Quelques fenêtres sont réservées à des fonctionnalités plus ludiques :
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Des quiz en ligne sont proposés afin que chacun puisse tester ses connaissances : par exemple, « dans quel pays est parlée la langue mpongwe : en Indonésie, au Mozambique ou au Gabon ? », « quel est le pays au monde où l’on trouve la plus grande diversité linguistique : la Papouasie Nouvelle-Guinée, le Vanuatu ou le Nigéria ? », etc.
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L’Abécédaire, issu d’une consultation auprès des internautes du monde entier, donne la traduction dans des dizaines de langues de mots basiques et d’expressions courantes.
Par exemple, on pourra découvrir que des mots qui semblent évidents pour des Occidentaux, comme « merci » ou « bonjour », n’existent pas dans toutes les langues, loin s’en faut, car la politesse peut s’exprimer de mille et une façons… On verra aussi que compter de 1 à 10 ne se fait pas partout, car là également les codes sont différents d’une culture à l’autre. L’expression « bonne année » sera quant à elle l’occasion de constater que le 1er janvier n’est pas une date universelle de nouvelle année! Et on apprendra aussi peut-être à dire « je t’aime » en miao, en gallois, en akélé, en kaqchikel ou en araki…