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18 novembre 2010 : article sur la langue sîshëë dans Les Nouvelles Calédoniennes
L’article s’intitule « Une langue va mourir » et la tonalité est donnée d’entrée de jeu. Il s’agit donc du sîshëë, l’une des 28 langues langue kanak de Nouvelle-Calédonie, parlée par une poignée de personnes autour de Moindou et Bourail. Selon les critères de l’UNESCO, le sîshëë est une langue moribonde.
Le journaliste donne donc la parole à Roger Tavergeux, l’un des derniers locuteurs. Il explique comment sa langue n’a pas toujours été en aussi mauvaise posture, comment les péripéties de l’histoire l’ont affaiblie au fil des ans, entre l’insurrection de 1878 et la colonisation des bagnards, jusqu’à n’être plus connue aujourd’hui que par une quinzaine d’individus.
Heureusement la langue est décrite dans un livre de Claude Lercari, de l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales), un livre qui permettra à la langue de survivre un peu au-delà de ses locuteurs.
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