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93 Comments »
  • Linda dit :

    Bonjour,

    Je trouve votre initiative remarquable et belle! Passionnée par tout ce qui a trait aux langues et à la sphère socio-linguistique, je viens de quitter mon poste de formatrice en langues appliquées aux nouvelles technologies pour pouvoir me consacrer à des activités qui me tiennent à cœur. J’envisage notamment de partir quelques années en Amérique latine pour y voyager et aller à la rencontre des multiples cultures et langues qui peuplent ce continent. Je pars cet été pour la Bolivie et le Pérou. J’aimerai apporter ma contribution à votre travail. Peut-on se contacter pour en discuter?

    Linda

  • Alain Marois dit :

    Bonsoir,

    Je viens de découvrir le projet http://shtooka.net/ qui « a pour but principal de constituer des collections audio libres de mots et d’expressions dans différentes langues grâce à l’enregistrement de locuteurs natifs. » Les résultats sont déjà très impressionnants.
    Je vois des lignes de convergences évidentes avec Sorosoro; à mon avis des partenariats avec l’association qui gère le projet serait très productif et pourrait amener encore plus de personnes de « la société civile », notamment les adhérents du libre accès (opensource, openaccess) à collaborer à vos projets.
    Continuez,
    Alain

  • Remuŝ dit :

    Sur la page
    http://www.sorosoro.org/26-septembre-2009-journee-europeenne-des-langues-2

    vous écrivez:
    Convaincu que la diversité linguistique est une voie vers une meilleure communication interculturelle et l’un des éléments clé du riche patrimoine culturel du continent, le Conseil de l’Europe soutient le plurilinguisme à travers toute l’Europe.

    Le plurilinguisme des institutions européennes est un minimum. Évidemment, il faut adresser chaque citoyen dans sa propre langue.
    Obliger chaque citoyen à devenir multilingue est complètement utopique.
    Essayez seulement de leur enseigner l’Espéranto, vous verrez que ce n’est pas si facile. Alors pour deux ou trois autres, bon courage.

    Reste à constater que les espérantistes sont en général multilingues : langue maternelle plus une, deux et souvent trois langues naturelles, avec en bonus l’espéranto.

    Une partie d’entre eux (il faudrait analyser combien) ont appris ces langues après s’être rendu à l’étranger pour visiter des amis esperantophones.
    La bonne méthode semble bien être:
    1) se faire des amis à l’étranger, ou au moins avoir quelques connaissances.
    2) avoir un intérêt pour leur pays
    3) apprendre leur langue

    Mettre le 3) avant 1) c’est mettre la charrue avant les bœufs.
    Si vous n’êtes intéressé que par 2), choisissez un voyage organisé: vous vous ferez des amis qui parlent votre langue.

    Remuŝ

  • Remuŝ dit :

    Sur la page
    http://www.sorosoro.org/les-langues-en-danger/pourquoi-sauver-les-langues/les-langues-et-la-paix

    vous citez :

    L’idée selon laquelle l’existence d’une seule langue apporterait la paix, quelle que soit la langue, est un mythe absolu.

    David Crystal, linguiste britannique

    comme si pour faire progresser la paix, il faudrait une langue différente dans chaque village.

    La conclusion me semble juste, et correspond parfaitement à l’idéal espérantiste:

    Il semble donc plus réaliste de considérer que, à travers le monde, la reconnaissance de l’autre avec ses différences permet d’éviter les conflits, alors que le non-respect de la culture de l’autre et la tentative d’imposition de cultures dominantes attise le ressentiment, parfois la haine, et peut finir par engendrer la violence, le conflit et la guerre.

    Il est utile de répéter ici que l’espéranto n’a absolument pas l’objectif de remplacer les autres langues. Aucun espérantiste ne voudrait voir sa langue maternelle disparaître.
    Les hommes se batteront encore longtemps; espérons qu’ils sauront au moins pourquoi il se battent.

    Remuŝ

  • Remuŝ dit :

    Sur votre page http://www.sorosoro.org/les-langues-en-danger/pourquoi-sauver-les-langues/les-langues-pour-sauvegarder-des-connaissances

    vous écrivez très justement:
    Une langue est bien plus qu’un instrument de communication, c’est aussi le vecteur d’une façon de penser, d’une culture, le dépositaire de l’histoire d’un peuple, d’une mythologie, d’une cosmogonie, d’une musique. Ce ne sont pas seulement des mots que l’on perd avec une langue, mais un regard sur le monde.

    Mais les exemples sur le curare, la quinine et autres médicaments me semblent hors de propos.
    J’aurais aimé lire quelques exemples montrant les différentes façons de penser qu’il serait tragique de perdre.
    En ce qui concerne l’histoire, la mythologie, la cosmogonie, il suffit de traduire ces textes au plus vite dans une langue plus usuelle pour les préserver.
    La musique reste la musique dans toutes les langues. Les chants, par contre, sont difficilement traduisibles. Mais il est possible qu’on puisse mieux les traduire dans une langue que dans une autre (pas nécessairement en français ou en anglais).

    Remuŝ

  • michel dit :

    Ce serait bien utile que l’écriture phonétique soit indiquée après le mot, en particulier pour les langues écrites dans un alphabet autre que le romain.
    Je préfère savoir parler le mot d’abord que d’en connaître son écriture.

    • Bonjour Michel,

      Vous avez raison, mais je ne suis pas certain que tous les internautes qui participent à l’abécédaire savent utiliser l’alphabet API, ni que tous les internautes ne savent le lire. Cependant, nous invitons, avec vous, les participants à apporter des précisions sur la prononciation des mots, que ce soit au moyen de l’API ou par tout autre moyen qu’ils jugent bon.

  • La page sur l’espéranto a été mise à jour. J’en profite pour remercier tous les espérantistes pour leur aide précieuse, et vous demande pardon pour le retard.

  • Jean Louis GAYET dit :

    Si certaines personnes, curieuses, s’intéressent à l’Esperanto, sachez que le samedi 9 janvier 2010 se déroulera, à Bourg-en-Bresse, une journée (gratuite) de découverte d’initiation pratique à la Langue Neutre Internationale : l’ESPERANTO. Toute personne qui le souhaite sera la bienvenue.
    Je reste disponible pour de plus amples précisions.

  • Frinzi Marie-Laure dit :

    je propose des traductions en langue indonésienne, qui sait…

  • corinne dit :

    Gourc’hemennoù !
    Mont ‘ra ar raktres war-raok, hag un dra vat eo. Gant ma tigoro dorejed nevez, war ar bed, war ar sevenadurioù all, d’an holl re a ankoua omp miliardoù war an douar, miliardoù a speredoù, a zoareoù da wel’ ar bed, ken talvoudus, hini ha hini, an eil re hag ar re all. Ar miliardoù-se eo a ra hon finvidigezh, tra all ebet.

    • mauzat dit :

      Trugarez Corinne. Vad e ra gweled ez eus tud all dedennet gand ar pez emaomp o klask ober ! Ha peus c’hoant da skriva eur fichenn diwarbenn ar brezhoneg evid al lec’hienn, kemer da bluenn, pe kentoc’h da logodenn… Et avis à tous les internautes, vous pouvez intervenir dans la langue de votre choix, nous serons heureux non seulement de montrer la diversité linguistique sur notre site, mais aussi de la pratiquer ! Kenavo ar c’henta tro !

  • Fernando dit :

    L’espéranto est une langue construite conçue à la fin du XIXe siècle par Ludwik Lejzer Zamenhof dans le but de faciliter la communication entre personnes de langues différentes, à travers le monde entier. Voir le site:
    http://www.uea.org/

  • Aleksks dit :

    Bonjour et bravo pour ce site que je viens de découvrir.

    Puisque dans son principe même l’esperanto n’appartient à personne, et donc à tout le monde, je pense qu’elle n’a pas besoin d’être localisée sur une planisphère. Je trouve de plus que choisir quelques pays où la langue est le plus parlée est egalement malavisée. Surtout qu’il faudrait d’abord clarifier s’il on parle du nombre de locuteur total ou du nombre de locuteur par habitant, et surtout, de la source de donnée sur lequel on se base… (je vous rappelle que les estimations de nombre de locuteurs se situent entre 100.000 et 2 millions… donc on a pas une idée très précise)
    Personnellement, s’il vous faut absolument une localisation, je proposerais soit un point dans un des océans, soit en antartique, et de préférence une zone qui n’appartient à aucun pays.
    Amike,

  • Larissa Gand dit :

    Bonjour !

    Ce site est d’une grande importance, mais je me sens vraiment triste. En voulant chercher des citations du chéri et distingué ‘Alsacien’, parlé dans l’est de la France avec un accent très charmant, je n’ai rien trouvé. Merci de me faire suivre la partie du site destinée à ça, si ça existe.
    Merci.

    • Bonjour,

      Vous avez raison, nous n’avons pas encore de partie dédiée à cette langue de France, néanmoins elle apparaît sur le planisphère. L’alsacien est une variante de l’alémanique, et c’est sous ce nom qu’il apparaît sur le planisphère. Néanmoins, je vais essayer d’intégrer le nom alsacien à la base de données pour faciliter les recherches futures des internautes. Merci d’avoir remonté ce problème. Si vous avez des informations sur l’alsacien n’hésitez pas à remplir la partie « vous voulez renseigner une langue en danger ».

  • Je sais que demander de restreindre le nombre de localisation de l’espéranto est un peu cruel… Ce n’est pas le but, mais techniquement c’est préférable. Je ne demande cependant pas de le restreindre à une seule localisation, mais l’espéranto n’étant ni une langue communautaire ni une langue officielle, on pourrait peut être choisir de le localiser dans les pays où il y a des locuteurs natifs avérés? En tout cas c’est une piste que je vous propose. Ça permettrait de rester dans la logique de ce site.

  • Christoph Knabe dit :

    En Esperanto: Al la slavaj lingvoj apartenas ankoraux la Bulgara kaj la eks-jugoslavaj Slovena kaj Makedona.
    Makedona kaj Bulgara estas tre similaj, sed mi ne povas prijugxi, cxu ili estas la sama lingvo aux dialektoj.
    Pri la Kroata, Serba, Bosna kaj Montenegra mi jugxus, ke ili estas unu Serbokroata lingvo. Nur pro politikaj kauxzoj oni ilin nun distingas. Cxiukaze homoj de tiuj dialektoj povas senprobleme interparoli.

    J’ eprouve le dire en francais: Part des langues slaves sont encore les Bulgare et les ex-jugoslaves Slovene et Macedonois.
    Le Makedonois et le Bulgare sont tre similes, maij je ne peut juger par, si ils sont un langue ou plusieurs dialects.
    En concernant les Croatien, Serbe, Bosniaque et Montenegrine je dirait, que ils sont un langue Serbokroatien. Seulement pour des raisons politiques on ils separe maintenant. Mais le gents de tous ces dialectes peuvent sans problèmes parler entre ses.

    Pardonnes mon Francais. Il fait beaucoup des anées, que je l’ai usée.

    http://public.beuth-hochschule.de/~knabe/

  • Patricia dit :

    Et les langues Tziganes ? le Romani semble être commune aux gens du voyage mais de nombreuses variantes existes, manouche, gens du cirque, jenisch, rom, sinti etc… je crois savoir que le romani a conservé des caractéristiques du sanskrit.

  • Ernesto Belo dit :

    Bonjour,

    Je voudrais tout d’abord vous féliciter pour votre initiative d’alerter l’opinion à propos des langues en danger. C’est une démarche salutaire sur une problématique, hélas trop méconnue auprès du grand public.
    Je souhaiterais ensuite, en tant qu’ethnologue travaillant sur les groupes amérindiens « Maku » du Nord-ouest amazonien, attirer votre attention sur quelques points de cette entrée « famille des langues makú »:
    1)La famille ethnolinguistique en question est désignée par le terme ‘maku’, et non pas ‘makú’.
    2)La famille linguistique maku est présente uniquement au Brésil et en Colombie. Les ‘maco’, ‘mako’ou ‘makú’ du Vénézuela sont en fait un population de langue ‘hohotï’ appartenant à la famille ‘saliva’, donc la langue la plus proche est le Piaroa.
    3)Je ne connais pas de langue ou de groupe ethnique répondant à la désignation de ‘Kukak’. Il s’agit ici sans doute d’une simple erreur de saisie: mais il est important de noter que le Kakua (Bará Maku) et le Nukak sont des langues distinctes.
    4)Le terme ‘maku’ est en effet employé dans tout le bassin du Rio Negro comme un insulte ethnique et usuelle. Mais, l’étymologie ‘tupi’ me semble erronée [Tapii est le terme tupi-guarani pour « esclave »] et nous n’avons aucune étymologie vérifiée, la plus vraisemblable étant sa possible origine arawak: ‘ma'[négation]+ aku [langue], c-à-d « sans langue » ou « (ceux qui) ne parle(nt) pas (notre langue) ». Notons néanmoins que le terme ‘Maku’ sert d’auto-dénomination aux Nadëb dans certains contextes.
    5)Le travail linguistique de référence pour une des langues ‘maku’, le Hupd’äh est le livre de Patience EPPS:
    2008. A Grammar of Hup. [Mouton Grammar Library 43.] Berlin: Mouton de Gruyter.

    Je me permets de proposer ces commentaires comme un supplément d’information et sans aucun esprit de polémique.
    En remerciant à nouveau toute l’équipe de Sorosoro pour leur initiative et leur travail de recherche.
    Cordialement,
    Ernesto Belo

  • Jean Louis GAYET dit :

    L’Esperanto est une langue que l’on peut dire neutre car elle ne favorise aucun peuple en particulier. L’institut linguistique de Paderborn (Allemagne) est arrivé à l’estimation suivante : pour un francophone « moyen » il est nécessaire d’apprendre durant 1200 heures l’anglais pour communiquer, 1700 pour l’allemand, 2200 pour le russe et seulement 120 pour l’espéranto. C’est une langue logique que l’on apprend en s’amusant. Pour notre part, dans notre famille, nous avons déjà parcouru les 5 continents et toujours avons rencontré des personnes avec qui partagé en esperanto : nous pouvons affirmer que nous ne nous sentons jamais comme étranger quelque part. Pour nous la terre est un grand pays.

  • Paul VINCENT dit :

    Dans l’idéal, il faudrait que des dictionnaires existent (au moins pour un vocabulaire de base) entre l’Espéranto et TOUTES LES AUTRES LANGUES que l’on voudrait étudier ou préserver : l’Espéranto est en effet plus simple et en général plus précis …
    et il peut donc servir de langue-pont facile à maîtriser et permettre aussi de préciser le ou les sens des mots et des expressions des différentes langues.
    Par exemple, la traduction de l’expression française « Allons-y! » peut être donnée en mot-à-mot par : « Iru ni (Allons) tien (-y)! » sans être obligé de tenir compte de l’ordre des mots iru (il faut aller), ni (nous) et tien (vers cet endroit) qui peut être ici sous-entendu . L’ordre des mots de la langue étudiée pourra être plus facilement respecté en Espéranto pour une traduction littérale qui est toujours utile…
    S’il s’agit du sens figuré « commençons! », il faudrait en Espéranto utiliser la marque du commencement « ek » , donc : « eku ni! » ou même « ek! ». Le Grand Dictionnaire Français-Espéranto propose pour sa part « ek al! » qui résume les deux sens par ajout de la préposition « al » qui indique un mouvement vers…
    … et tout ce qui vient d’être dit peut être compréhensible en quelques mots seulement grâce à l’Espéranto :

     » Allons-y! » – « Iru ni (Allons) tien (-y)! » = ek al!; ek!

  • Lunazzi dit :

    Je ne comprend pas le problem pour mettre une indication pour chaque pays ou quelquaines parlent l’esperanto. Une plus entre, par example, un vingtaine de langues qui existent notemment dans le pays.
    E-o.: Mi ne komprenas kiel ne indiki por cxiu lando kie oni ankaux parolas esperanton.

  • BUJDOSÓ Iván dit :

    Pri la denaskaj esperantistoj atestas tiuj faktoj:
    En 1983 oni prezentis teatrajxon: « Cxu vi vidis la piedsignon de la profeto? » kaj tie estis rolo de infano malpli ol 10 jarojn agxa. Tion plenumis HORVÁTH Richárd. Oni ne povus prepari infanon por 2-hora teatrajxo en nekonata lingvo.
    En 1986 oni dublis hungaran filmon al Esperanto: « En Euxropo, ie ». Tie la infanan vocxon donis WACHA Borbala.

  • LAW Joseph dit :

    « L’espéranto est la plus facile des langues vivantes : il s’apprend comme n’importe quelle autre langue vivante, mais sa conception rationnelle vous permettra, selon les heures que vous lui consacrerez, une excellente pratique en trois ou six mois peut être.

    Alors, à vous les voyages, excursions, lectures, rencontres, correspondance, échanges avec le monde entier. Il vous faudrait, à conditions égales, cinq à dix fois plus de temps pour apprendre n’importe quelle autre langue. »

    L’espéranto donne accès à toutes les cultures. Son apprentissage facile met en confiance et donne envie d’apprendre d’autres langues. Avec l’espéranto, chacun fait un pas vers l’autre et se trouve sur un pied d’égalité dans les échanges internationaux….

    C’est une langue potentielle de travail qui est à même de défendre les diverses langues minoritaires, régionales, nationales…

  • ulo dit :

    Esperanto ne estas mia naskiĝa lingvo, kiu estas la eŭska. La deviga lernenda lingvo estis la franca. Kaj nun, mia ĉefa lingvo estas esperanto, ĉar mi pasas tempon komunikante al multaj personoj en mondo.
    dankon!

  • ulo dit :

    la lingvo esperanto estas kreita de doktoro Zamenhof, por ke la homoj de la diversaj landoj povu interŝanĝi siajn ideojn sen malfacilaĵo. Esperanto volas, ke sur la tuta mondo ĉiu povu esprimi tion kion li pensas per lingvo facila kaj nernebla en kelkaj semajnoj. Simpla, fleksebla, belsona, vere tutmondaa en siaj elementoj, la lingvo esperanto prezentas al la mondo civilizata la solan praktikan solvon de lingvo tutmonda ĉar, facila por homoj kleraj, esperanto estas preskaŭ sen peno komprenata ankaŭ de la personoj ne multe instruitaj. Mil faktoj atestas la grandan meriton de la tutmonda lingvo esperanto.

  • ulo dit :

    certe, estas malfacile trovi lokon kie esperantistoj parolas ĉar ili parolas ĉie en la reto kaj ĉien. plie, ili parolas en la asocioj de la plejparto de la ĉefurboj landaj kaj regionaj kaj ankaŭ departementaj. klare, esperantistoj parolas kaj aktivas en la tuta mondo.

  • Alexandre dit :

    Pour des langues dont le territoire est large et partagé avec d’autres langues (en fait, ça fait beaucoup de langue), je pense qu’il serait plus clair de spécifier l’étendue des langues au moyen de polyèdres colorés…
    On pourrait ainsi voir les chevauchement de ces zones et comprendre les phénomènes de bilinguisme (et plurilinguisme) qui ont lieu dans ces zones…

    Alexandre

  • Alexandre dit :

    En ce qui concerne la localisation des langues, je trouve que l’utilisation de marqueurs est parfois assez confuse. Prenons par exemple le catalan. Il est marqué une première fois en Roussillon, une autre fois en Andorre, une autre en Catalogne et enfin en Pays Valencien.
    Au niveau visuel comme au niveau de la compréhension, ça prête vraiment à confusion…
    Une solution qui pourrait être envisagée serait de faire apparaître des « zones », un peu comme sur ce site qui traite des systèmes d’écriture: http://www.ancientscripts.com/akkadian.html
    Une telle solution permettrait en plus de voir les zones se chevaucher et ainsi de rappeler que bien des lieux sur la planète ne sont pas monolingues comme ne le précisent pas clairement les pointeurs actuellement utilisés sur la carte.

    Mais ça ne résout pas pour autant le « problème » de la localisation de l’espéranto, car dans le cas de zone, il suffirait de « colorier » toute la carte…

    Daŭrigu la projekton sorosoro!
    Alexandre

    • L’utilisation des marqueurs implique fatalement des imperfections, vous avez raison, et c’est parfois pas complètement satisfaisant. L’usage des zones, qui est effectivement une autre solution, implique d’autres contraintes techniques et d’autres imperfections. Il est difficile, hélas, de trouver une méthode totalement satisfaisante pour rendre sur un planisphère la complexité mouvante d’une telle diversité.
      A cela s’ajoute le fait, que, à terme une page dédiée devrait se retrouver associer aux marqueurs de langues.
      Les marqueurs sont la solution que nous avons retenue comme la plus pratique et la plus logique à court et à plus long terme. Mais nous sommes conscients que cela constitue parfois un maigre reflet de la complexité linguistique du monde.

  • Hannes Larsson dit :

    Cher Antoine,
    Quelqu’un proposera certainement un texte sur l’espéranto. En ce qui concerne la liste des pays où cette langue (appelée aussi la langue internationle) est parlée, je propose une liste abrégée ne contenant que 96 pays. C’est la liste des pays qui ont une association d’espéranto adhérant à l’Association Universelle d’Espéranto, UEA. Voir http://uea.org/landoj/index.html. Ce site est en espéranto mais c’est compréhensible pour un français.

  • LAW Joseph dit :

    Bonjour et bravo pour votre merveilleux travail pour recenser et protéger toutes les Langues.

    Voici des voix et des images comme preuves pour appuyer le fait que l’esperanto est devenue une langue maternelle :

    http://www.youtube.com/watch?v=l0ErKbLL5WQ

    http://esperanto-video.blogspot.com/2009/10/kreski-kun-esperanto.html

    Merci encore pour votre programme Sorosoro.

    Cordialement

  • Batisteo dit :

    S’il n’y a qu’un pays a mentionner, ce qui est certe un choix cruel et difficile, ce serait pour moi la Pologne. Mais ceci uniquement pour une raison historique. À part ça, et le débat peut durer une éternité, les grands pays de l’espérantie sont la Chine, le Brésil et la Hongrie. Mais ceci n’a pas grande valeur factuelle en tout cas.

  • Hannes Larsson dit :

    Cher Antoine,
    J’ai pris contact avec sorosoro en affichant Finnois. Cette langue est inconnue mais la base de données contient finnish. Le site est-il de langue française ou anglaise? Pour finnish il y a deux erreurs monumentales: 1)la planishère indique la Suède, 2) la fiche dit que c’est parlé en Russie et que c’est une langue ouralienne. La finnois est parlé en Finlande et c’est une langue finno-ougrienne, de la même famille que le hongrois et l’estonien.Voilà du travail!

    • Merci de nous remonter cette erreur de traduction et de localisation.
      J’espère pouvoir la corriger pour la prochaine mise à jour du planisphère.
      Quand aux langues finno-ougriennes, il me semble bien qu’elles sont généralement considérées comme une des deux branches de la famille ouralienne (l’autre branche étant les langues samoyèdes, si je ne me trompe pas).

  • Anne-Marie Petre dit :

    L’esperanto étant une langue internationale, il plane au dessus des frontières. Il n’est pas officialisé car reconnu seulement par ceux qui recherchent le rapprochement des peuples par une langue neutre et simple à comprendre. En outre, il permet de protéger les langues en perdition, contrairement à celles des « conquérants » qui sont « imposées » dans un but de pouvoir et d’économie.

  • AnneLaure dit :

    Bonjour et félicitations pour les initiatives du programme Sorosoro.
    Juste une petite remarque concernant le planisphère: en Nouvelle-Calédonie, la langue drehu est parlée à Lifou (bien que très répandue dans le reste du territoire), la plus grande des Iles Loyautés (celle du milieu). Pour l’instant elle est localisée sur Maré !
    Merci pour la correction et bonne continuation.

  • Istvan Ertl dit :

    Quant aux personnes dont l’espéranto est la langue maternelle (ou paternelle, le plus souvent c’est un des deux parents qui parlent espéranto a l’enfant), j’en connais plusieurs personnellement. Sans atteindre à leur vie privée, je crois pouvoir citer le nom de Kim J. Henriksen (http://en.wikipedia.org/wiki/Kim_J._Henriksen ), qui est aussi un des « personnages » du livre
    http://inthelandofinventedlanguages.com/ .
    J’ai aussi une collegue, interprete hongroise a la Cour de Justice Européenne, qui est de langue maternelle hongroise et paternelle espéranto. Mais il existe des centaines de cas semblables.
    Bien a vous
    Istvan Ertl, traducteur

  • Merci d’avoir signalé ce manque.
    Pourriez vous (par mail) m’indiquer des sources qui m’aiderai à « placer » ce groupe manquant dans la classification?

  • James Piton (Brésil) dit :

    Bonjour, Antoine

    Oui, l’Espéranto est la langue maternelle pour des centaines
    de familles, et pour la mienne aussi. C’est la seule langue entre moi et mes enfants (Jean, 6 ans, et Milena, 4 ans) depuis leurs naissances. Et comme nous sommes beaucoups liés, c’est la langue d’une grande partie de leur jour, quand nous sommes ensembles chez nous. Ma femme emploie avec eux le Portugais, pourtant elle aussi est espérantophone.

    Nous avons le but de donner aux enfants une seconde langue pour qu’ils en acquirent d’autres plus à l’aise dans le futur, mais aussi pour les eléver avec consideration aux autres langues et cultures.

    L’Espéranto est pour eux une langue spontanée, dans laquelle ils font tout ce qu’on fait dans une langue maternelle – même ceux que les parents doivent reprocher…

    Pour plus des renseignments, la comission « Espéranto, langue de famille » de l’Association Universelle d’Espéranto:

    http://uea.org/rondo_familia/index.html

    Aussi:

    Versteegh, Kees. 1993. Esperanto as a first language: language acquisition with a restricted input. In Linguistics 31-3 (325), 539-555
    http://www.helsinki.fi/~jslindst/versteegh.html

    Et encore quelques liaisons chez:
    http://en.wikipedia.org/wiki/Native_Esperanto_speakers

    qui se complète par une version chez
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Locuteurs_natifs_de_l'espéranto

    Bien cordialement,

    James R. Piton,
    Campinas – Brésil

    Antoine Animateur de Sorosoro dit :
    octobre 14, 2009 à 10:41
    =========
    @nicolay:
    Auriez- vous des sources pour appuyer le fait que l’esperanto est une langue maternelle?
    Le nombre de locuteurs importe peu, qu’ils soient 2 ou 200 000 000, nous avons retenu le critère de langue maternelle pour qu’une langue apparaisse dans notre base de donnée.
    ======

    • @tous les esperantophones
      Vous avez raison, il y a effectivement un vide concernant l’espéranto (et aussi d’autres langues « construites » d’ailleurs). Il va y avoir une vraie difficulté, cela dit, à localiser une communauté locutrice d’espéranto pour le planisphère. Je vous propose la chose suivante:
      -je vais mettre en place une page sur l’espéranto et les langues « construites », un peu à l’image de ce qui a été fait sur les créoles. Comme les langues créoles, l’espéranto échappe à la classification « génétique » des langues.
      -Mes connaissances sur l’espéranto sont trop parcellaires pour que je puisse l’écrire seul. J’ invite donc les esperantophones motivés à me proposer, par mail, un texte de présentation de l’espéranto. Néanmoins pour des raisons de mise en page je vous demanderai d’en limiter la taille à 2000 signes espaces compris. Concernant les informations qu’il faudrait présenter, elles sont d’ordre factuelles: comment l’espéranto a-t-il été crée, par qui, pourquoi et quand? Qui le parle aujourd’hui? Comment est-il construit? Et des publications et des liens pour en savoir plus.
      -Je vous invite également à réfléchir à la localisation de l’esperanto pour le planisphère. Nous pouvons mettre plusieurs localisations, mais une dans chaque pays du monde serait sans doute excessif et un peu lourd à traiter. A vous de nous soumettre des propositions!

  • Bert Schumann dit :

    L’espéranto est une des langues maternelles de mes enfants, à côte du français (mon épouse est française) et de l’allemand (je suis allemand). Je connais personnellement 80 familles surtout d’Europe, mais aussi d’Asie et des Amériques dans ce cas, souvent des parents de pays différents.

    Le statut de l’espéranto comme « langue maternelle » est reconnu et Hongrie.

    Merci de m’informer par courriel comment je peux indiquer les pays et villes de ces personnes.

    D’ailleurs, il existe un rencontre privé, réservé aux familles dont l’espéranto est langue maternelle, qui a lieu chaque année dans un autre pays. Voici les anciens sites d’inscription:

    2009 http://www.kishegyes.rs/esperanto
    2008 http://bertosch.free.fr/ref2008/#alighis
    2007 http://familioj.komputilo.org/REF/2007/
    2006 http://ref.esperanto.cz/
    2005 http://familioj.komputilo.org/ref2005.html
    2003 http://bertosch.free.fr/ref2003fotoj/index.html

  • Jean Louis GAYET dit :

    Bravo pour ce travail essentiel pour protéger les Langues (pour certaines, tellement menacées).
    Pour ma part je suis espérantiste (depuis 4 générations : mon arrière grand père a appris l’esperanto à Rennes en 1907), mes enfants sont la 5ème et je parle à mon petit-fils en esperanto.
    Dernière rencontre (impromptue) grâce à l’esperanto : mon épouse et moi-même sommes allés retrouver notre fils en Roumanie. Nous sommes à la terrasse d’un café dans un petit village des Carpattes et 3 japonnaises et une roumaine passe sur le trottoir, voient mon étoile verte sur mon pull (c’est le symbole de la langue neutre internationale qui relie les 5 continents) et elles nous accostent (en espéranto, kompreneble, je veux dire : bien sûr!)

  • Nicolay DIMITROV dit :

    ce sont des enfants dont le père et la mère ce sont connus grace à l’espéranto et qui la marlent entre eux …

    Regardez ce lien …

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Locuteurs_natifs_de_l%27esp%C3%A9ranto

    Cordialement

  • Nicolay DIMITROV dit :

    Bonjour
    Vous faites un travail formidable; néanmoins vous avez oublié une langue importante : l’esperanto. Certes elle n’est une langue maternelle que d’environ 1000 personnes mais a entre 2 et 10 millions de locuteurs soit plus que bien d’autres langues que vous mentionnez. Ube langue proposée pour être renseignée en Europe par le très sérieux rapport Grin : cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Grin
    Une langue potentielle de travail qui est à même de défendre les divers langues nationaux et régionaux, dont elle ne prétend pas se substituer
    j’espère que vous réparerez cette omission
    Cordialement

    • @nicolay:
      Auriez- vous des sources pour appuyer le fait que l’esperanto est une langue maternelle?
      Le nombre de locuteurs importe peu, qu’ils soient 2 ou 200 000 000, nous avons retenu le critère de langue maternelle pour qu’une langue apparaisse dans notre base de donnée.

  • Thomas dit :

    Pour avoir fait une recherche sur le dhivehi , vous indiquez pays: INDE. Cela est faut cette langue n’est parlée que aux MALDIVES..

  • Rasoloniaina Roland dit :

    Bravo pour ce site très intéressant. Mais faut-il attendre qu’une langue soit en danger avant de réagir?
    Derrière cette question, mon objectif est plutôt utopique. Car, la langue qui va s’imposer, et s’impose déjà, est celle du pays détenteur de la technologie,et du commerce à tout va.
    La seule chose que nous pouvons faire, c’est de résister à l’invasion culturelle en créant immédiatement un mot nouveau , malgache par exemple, comme le font les Japonais.
    Mais le résultat est très aléatoire, à cause des intérêts personnels des dirigeants en travaillant avec tel ou tel pays.
    Roland- 12 Octobre 2009

  • Jacques dit :

    Bonjour !
    Bravo pour cette excellente initiative !
    Existe-t-il d’autres langues « construites » comme l’esperanto ? Ces langues sont-elles, pour certaines, en voie de disparition ? Merci

  • Charles WEINSTEIN dit :

    Il semble difficile de parler de variantes dialectales à propos des Tchouktches de la toundra et de ceux de la côte. Tous ont été en contact depuis des siècles (échanges réguliers, mariages, fêtes)et tous se comprennent. Les structures de la langue sont unes. Les variantes lexicales relèvent de l’activité économique des uns et des autres. Elles n’empêchent pas la compréhension mutuelle.

  • alix dit :

    Bonjour,
    Je suis Akélé de Lambaréné, nous vivons au centre ville de Lambaréné au Gabon mais nous sommes originaires des Lac Zilé. Les Akélés vivient toujours au bords de l’eau (Lac zilé, lac anengué, Diala, lézinda Bellevue(Lambaréné), lékita, makouké).J’ai une amies qui est akélé de lastourville(Nord est), je connais aussi des akélés de Mimongo(au sud au Gabon).Ils sont partis du sud, et ils ont migré par le littoral

  • PRESCOD, Paula dit :

    Etant linguiste et originaire de St-Vincent-et-les-Grenadines, j’étais contente de voir que cette nation figure sur votre planisphère. Toutefois, je me permets de vous apporter une précision. La langue créole parlée sur ces îles a une base lexicale anglaise et non française.
    Merci de le corriger.

    • @paula Prescod

      Bonjour,
      Merci de nous remonter les problèmes de la planisphère. J’espère pouvoir intégrer vos remarques pour la prochaine mise à jour (Vendredi, si tout va bien). N’hésitez pas à nous en signaler d’autres.

  • Ludovic dit :

    Je rebondis sur la question de Tristan à laquelle Antoine a certes déjà donné un début de réponse: il faut en effet traduire cette plate-forme en d’autres langues. Vous avez ouvert une chaîne de vidéo YouTube où la langue dominante est le français: pensez-vous à activer les sous-titres et à demander à la communauté internet de s’organiser pour réaliser des sous-titres en divers langues afin que chacun puisse profiter des images et du savoir qui y est diffusé?

    • Antoine dit :

      @Ludovic.
      Votre idée est excellente, nous y verrons plus clair quand les versions en anglais et en espagnol seront en ligne. Mais nous aurons certainement besoin de toutes les bonnes volontés.
      Si vous voulez proposer des traductions (autre qu’en anglais et en espagnol) pour les sous-titres des films, n’hésitez pas à nous les proposer.

      @Theophilius.
      Bonne idée également, pour une prochaine mouture de la planisphère. Merci de la suggestion.

  • Moussa ABDOULAYE dit :

    La classification des langues oubanguiennes n’a pas fait ressortir le groupe auquel appartenait le runga, le ndoka, le luto. Une variété dénommée vanga est aussi parlée par une toute minorité dans un village situé au Nord de la ville de Ndélé en Centrafrique.Lexicalement, il ya une parenté entre le gula parlé dans quelques régions du Nord-Est de la Centrafrique et le vanga.J’ai décrit le geme ou djèmé du groupe zandé-nzakara.J’ignore encore l’origine historique de cette langue qui est le geme.

  • Theophilius dit :

    Bonjour,

    il serait judicieux de mettre sur la carte les langues en voie de disparition en rouge en rouge…

  • Pr & Dr BOUTTI dit :

    Pourquoi vous réservez très peu d’espace pour Tifinagh (l’alphabet Amazigh du sud du Royaume du Maroc)
    Pr & Dr Rachid BOUTTI
    – Titulaire de la Chaire Euro Arabe Sustainable Development UPM(Union Pour la Méditerranée )
    – Expert Comptable
    – Consultant International Actif auprès de l’AUF USAID AXA BID
    – Responsable du Mastère international Métier de Conseil et Encadrement Supérieur
    (Programme Meda)
    – Auteur d’ouvrages nés mondiaux en management opérationnel et stratégique
    – Ex Directeur Administratif et Financier (CFO) de la multinationale ELF
    – Ex Chief Executif Officer du Holding Industriel Richbond
    Portail :http//www.controledegestion.org

  • Florence Ludi dit :

    Bravo pour cette initiative.
    Avez-vous l’intention d’éditer une newsletter?
    F. Ludi, linguiste

  • Tristan dit :

    Bien vu – super site mais… pourquoi pas en d’autres langues (tel que l’anglais par exemple)???

  • Christophe Desportes-Guilloux dit :

    Bonjour,
    Je rejoins un des commentateurs sur une partie de sa question, sur le fond mais pas sur la forme : je crois en effet que limiter les langues de l’île Maurice à l’anglais est une grosse erreur, mais j’imagine que le projet n’en étant qu’à ses débuts, vous allez améliorer tout ça.

    Pour ce qui est de l’île Maurice, celui qui s’y intéresse autrement qu’en touriste, c’est justement la diversité linguistique qui est impressionnante.

    Aux côtés de l’anglais (pour les affaires par exemple), du français (pour l’information et la culture), du créole mauricien (seule langue comprise par tous !), les langues indiennes sont extrêmement parlées : Hindi bien sûr, mais aussi Bhojpuri et Tamoul (pour celles que j’ai entendues !).

    Je ne sais d’ailleurs pas si ces langues indiennes n’ont pas été créolisées. Ce serait à étudier !

    Notez que le créole mauricien (à base française, avec des apports des différentes langues mauriciennes) doit être, à mon sens, vraiment considéré comme une langue « nationale », au moins du point de vue pratique car elle est la seule à être comprise par tous les mauriciens. Elle sera d’ailleurs le ciment de l’unité nationale, qui n’est pour le moment qu’un projet. Le slogan « Ene sel lepep, ene sel nation » deviendra réalité autour du créole mauricien.

  • MLOU dit :

    Bonjour,
    Sur le continent americain, existe un departement francais : La GUYANE .
    Comment y accéder et citer les différentes langues parlées ?(plusieurs langues amérindiennes et bushe-nenguées par exemple)
    Belle initative ce site . Bravo !

    • @MLOU
      Une mise à jour de la planisphère aura lieu sous peu (dans la soirée ou dans le week-end au plus tard), les langues de Guyane, et d’autres langues devraient cette fois-ci apparaître.
      Le rapport Cerquiglini compte, en plus du créole guyanais, 10 langues minoritaires en Guyane Française:
      -6 langues amérindiennes: l’arawak, le palikur, le wayana, le wayampi, le kali’na et l’émérillon (teko)
      -3 langues « bushinenge »: le ndjuka, l’aluku et le saramaka
      auxquelles s’ajoute le hmong

      Il y a d’autres langues parlées en Guyane, bien sûr, qui présente une incroyable diversité linguistique.

  • Maurice Rosent dit :

    Bravo pour le site mais… comment se fait-il que justement un site qui prétend défendre et sauver toutes le langues du monde soit presenté uniquement en français? Heureux les francophones qui peuvent comprendre et s’exprimer mais les autres? Doit-on comprendre que pour aboutir a votre mission il faut tout d’abord et imperativement être francophone?

  • Bérénice dit :

    Bravo pour l’initiative! Je me demande toutefois si c’est une (mauvaise) impression ou ce site est unilingue…ce serait un comble…!

    • @Bérénice & Maurice.

      Deux versions en anglais et en espagnol devraient arriver assez rapidement. D’autres versions sont en projet. Vous avez tous les deux raisons, ce n’est pas un site ni un programme réservé à la communauté francophone.

  • Bretagne Française dit :

    La Charte européenne des langues régionales ou minoritaires fut adoptée avec la convention européenne (ETS 148) de 1992 sous les auspices du Conseil de l’Europe pour protéger et pour favoriser les langues historiques régionales et les langues des minorités en Europe.

    Lorsqu’elle a signé la Charte, le 7 mai 1999, la France s’est engagée à appliquer les dispositions suivantes (39 sur les 98 que comptent la Charte)[4] :

    Cependant, depuis sa signature, la France n’a pas ratifié la Charte ; ces engagements sont donc restés lettre morte jusqu’ici (2009).

    Peut être pourrions nous commencer par là.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Charte_europ%C3%A9enne_des_langues_r%C3%A9gionales_ou_minoritaires#Pays_n.27ayant_pas_ratifi.C3.A9_la_Charte

  • Jacques dit :

    Site très intéressant et prometteur dans son projet. Qu’en sera-t-il dans la réalité ?

    Ma prise de contact pour un premier aperçu rapide me laisse songeur. Je cite : « La seule famille de langues en danger en Europe est la famille des langues celtiques (irlandais, écossais, gallois, cornique et breton), à laquelle s’ajoute la langue basque, qui n’appartient à aucune famille répertoriée. »

    Je n’ai pas compétence pour juger avec précision de la pertinence de cette affirmation. Mais, comme disait un précédent commentateur « cela promet ».

    Pour la seule petite part que je peux connaître, c’est faire rapidement l’impasse sur le laminage que la 3ème République, et celles qui lui ont succédé, ont fait subir aux langues régionales de France, notamment mais non exclusivement aux langues largement parlées voici à peine deux ou trois générations dans tout le sud de la France. La langue d’oc, ou les langues d’oc comme vous voudraient, n’est-elle pas en grand danger de disparition ? A moins qu’elle soit considéré comme déjà morte ?… ce qui ne serait qu’à moitié faux… mais à moitié vrai aussi !

    Erreur de jeunesse comme l’explique l’animateur du site ou approximations insupportables qui invalident tout le reste ? Je choisirai de rester optimiste cependant, car votre site est non seulement utile mais indispensable. Les langues, toutes les langues, font partie du patrimoine mondial de l’humanité. Les langues régionales de France sont une richesse, y compris pour le français dont l’avenir linguistique, sans être en danger à court terme, n’est pas garanti à plus long terme. Votre projet est universel, c’est bien ; mais puis-je cependant me permettre un clin d’œil et détourner la formule célèbre, et qui a fait l’objet de beaucoup de polémiques, employée naguère par Raymond Cartier : les langues du Zambèze… oui, mais sans oublier celles de la Corrèze. Nous sommes tellement plus habiles en France à regarder la paille à l’autre bout du monde plutôt que la poutre chez nous !

    • Antoine dit :

      @Jacques: La formulation en est peut être maladroite, mais les langues celtiques sont le « groupe » de langues le plus intégralement menacé en Europe.
      En revanche, beaucoup d’autres langues sont menacées, les langues d’oc, le franco-provençal, la plupart des langues d’oil, le corse, sont des langues menacées, voire très menacées, et ceci pour ne parler que des langues de France métropolitaine. Si on parle de la France métropolitaine ou des voisins proches, la liste s’allonge très vite. Je vous invite à regarder notre fiche sur les langues indo-européennes pour plus de précision. N’hésitez pas à nous informer des manquements que vous constatez.

      Sur votre dernier point, c’est un débat complexe, vous avez raison. Pour Sorosoro tout projet de sauvegarde est important, mais il y aurait près de 4000 langues en danger dans le monde, ce qui donne une idée de l’ampleur de la tâche. Je peux cependant vous annoncer que les prochains projet de documentations de Sorosoro porteront très vraisemblablement sur des langues en danger au Sénégal et en France (à défaut de Zambèze et de Corrèze). A suivre, très bientôt.

  • ferrer mathilde dit :

    Je viens de connaitre Sorosoro !!!bravo!!!, mais c’est pas possible que le mot du mois soit avec le son?

    • Antoine dit :

      @Mathilde: Ce serait une excellente idée, effectivement. Pour le moment, il va être difficile d’intégrer une telle fonctionnalité, mais nous retenons votre idée. Peut être pour une prochaine mouture du site.

  • PACHET dit :

    Peux-t-on utiliser librement votre logo, par exemple dans Facebook ?

  • Pr & Dr BOUTTI dit :

    Je tiens en ces quelques mots à vous remercier sincèrement pour votre excellente initiative….
    Un monde unique est sans aucun doute « le best way » d’un développement non durable. C’est la meilleure manière de ne jamais s’inscrire dans l’excellence et l’enrichissement mutuel « win win ». Il s’agit plutôt sans équivoque d’un « loss loss ».
    Pr & Dr Rachid BOUTTI

    – Titulaire de la Chaire Euro Arabe Sustainable Development UPM (Union Pour la Méditerranée )
    – Expert Comptable
    – Consultant International Actif auprès de l’AUF USAID AXA BID
    – Responsable du Mastère international Métier de Conseil et Encadrement Supérieur
    (Programme Meda)
    – Auteur d’ouvrages nés mondiaux en management opérationnel et stratégique
    – Ex Directeur Administratif et Financier (CFO) de la multinationale ELF
    – Ex Chief Executif Officer du Holding Industriel Richbond
    Portail :http//www.controledegestion.org

  • ANDRE jean dit :

    Bonjour,

    Ce site est le bien venu ! Je viens de le découvrir ! Bravo !

    Remarque :

    Sur la carte d’Algérie, l’onglet indiquant l’Aurès est mal placé. Il devrait se situer plus au sud – est : c’est à dire au sud de Constantine.

    Salutations !

    • Antoine dit :

      @ANDRE Jean: Merci pour les précisions. Si, par mail, vous pouvez nous faire parvenir des informations plus précises sur la localisation exact, cela nous aiderait à intégrer les modifications au plus vite.

  • Fabien Côté dit :

    Bonjour,
    Comme la survie des langues passe par leur utilisation, y aurait-il lieu d’encourager les entreprises, par exemple, à « adopter une langue », c’est-à-dire à en faire la promotion, par exemple sur leur site Web?

  • Roy dit :

    Bonjour,
    j’ai consulté la carte pour le Kiswahili.
    Cette langue, probablement la plus parlée en Afrique subsaharienne, n’est pas parlée qu’à Zanzibar!
    Mais aussi dans toute l’Afrique de l’est et l’Afrique des grands lacs: Tanzanie, Kenya, Ouganda, Rwanda, Burundi, République Démocratique du Congo.
    Le kiswahili serait également en progression dans des pays limitrophes.
    Merci de rajouter des localisations!

    • Antoine dit :

      @Roy: Merci pour ces précisions, nous allons intégrer les modifications au plus vite sur la planisphère. Si, par mail, vous pouvez nous transmettre des informations plus précises sur les localisations des locuteurs de kiswahili, cela nous aidera à les intégrer encore plus vite.

  • Alan Roch dit :

    Lo dissabte 24 d’octobre de 2009, manifestacion per la lenga occitana a Carcassona : http://www.anemoc.org

    Samedi 24 octobre 2009, manifestation pour la langue occitane à Carcassonne : http://www.anemoc.org

  • charles durand dit :

    Quand Orange refait le monde.

    Je lis dans un quotidien national qui paraît le soir un articulet sur un nouveau site financé par Orange. Le site http://www.sorosoro.org propose de localiser la plupart des langues du monde sur des cartes interactives. Qu’en est-il de notre créole réunionnais ? Il a disparu corps et âme. Mais en y regardant de plus près on va de surprise en surprise. Les langues de l’île de La Réunion ? Devinez ! Le comorian et le mwali. Point barre. Ah bon. Et Mayotte alors ? Pas de comorian, non, le bushi, c’est tout. Voyons l’île Maurice : l’anglais et c’est tout. Mais alors personne ne parle ni le créole ni le français dans cet Océan ? Rassurez-vous, pour le français du moins. On le parle aux Seychelles en plus de l’anglais et à Madagascar avec l’anglais et une bonne dizaine de langues malgaches. Mais de créole, point. Alors, aux Antilles, peut-être ? Que nenni, là-bas c’est pire. Martinique, Guadeloupe et Guyane ont disparu de la planisphère. Encore un tsunami probablement…Bref, pas très sérieux tout ça. Financé et donc cautionné par la fondation Chirac et Orange ce site mérite un carton rouge. Méfions nous de ce qu’on trouve sur les sites internet.

    Charles Durand
    Le Brûlé – Saint-Denis (La Réunion)

    • @Charles

      Vous avez raison, les créoles manquent sur la planisphère, pour le moment, qu’ils soient de base française, anglaise, arabe,etc. Vous aurez certainement remarqué qu’il manque aussi les langues arawak, tupi, jê, et plusieurs autres. Nous avons été contraint de retirer plusieurs centaines de localisations (sur les 6000), pour les mêmes raisons techniques évoquées précédemment. Nous travaillons d’arrache-pied pour pouvoir les voir apparaître sur la planisphère le plus rapidement possible. Nous en appelons à la patience des internautes. N’hésitez pas à nous remonter les erreurs constatées.
      Sorosoro travaille avec des personnalités et des linguistes qui sont connus pour leurs engagement en faveur des langues minoritaires de France et d’ailleurs et des langues menacées en général.

  • A notre connaissance le sanskrit n’est plus parlé comme langue maternelle. Il s’est maintenu en Inde comme langue seconde, langue d’érudition et langue religieuse. Si vous avez des informations sur ce sujet, n’hésitez pas à les partager.

  • Theophilius dit :

    Bonjour,

    Le sanscrit est il encore parlé aujourd’hui ? Je ne l’ai pas trouvé sur la carte Linguistique… Si oui, où ?

    Theophilius

  • Van tuinen dit :

    Je viens de découvrir avec intérêt ce site sur les langues,mais je me denande sa valeur si vous ne pouvez même pas citer correctement les langues parlées dans un pays limitrophe à la France!! En Suisse les 4 langues officiellement parlées sont : l’allemand, le français , l’italien et le romanche. Il y a en plus un grand nombre de dialecte. Alors que sur votre site une toute autre version est indiqué. Cela promets pour les autres pays. Dommage

    • Merci de votre remarque, elle nous aide à améliorer la carte, qui n’est pas encore complètement performante. Nos données sont en effet très lourdes pour des cartes Google (près de 6000 localisations…!) et il semblerait que la machine ne soit pas encore au top de ses réglages. Le site a été mis en ligne vendredi soir, et nous découvrons avec vous ces quelques soucis techniques, nous espérons les résoudre dans les jours qui viennent.
      En ce qui concerne la Suisse, l’allemand y est effectivement langue officielle, et il est bien dans notre base de données, mais pour des raisons que nous ne comprenons pas encore, il n’ est pas sorti sur la carte. Nous y travaillons! N’hésitez pas, quoi qu’il en soit, à nous le signaler si vous voyez que d’autres langues manquent, pour que nous fassions le nécessaire.

  • French Bonjour dit :

    On est conscient en France du danger que le français disparaisse un jour (peut-être lointain). Nous avons notamment l’Académie Française et nous avons la loi Toubon qui oblige les media à utiliser des mots français. Nous avons aussi pour certain la fierté d’être français et l’amour de notre langue.

    Par contre pour parler d’email, de spam, de marketing, de brainstorming, etc… qui utilise les mots français qui ont été créés ? Qui dit mel, pollupostage, remue-méninges et mercatique ? Peu de personnes… Peut-être mieux vaut parfois emprunter le mot anglais.

    Pour moi il faut accepter les emprunts de l’étranger et continuer à transmettre le français qui est une si belle langue. Je l’enseigne depuis quelques années aux Etats-Unis et mes élèves adorent l’apprendre. Beaucoup de mots français sont utilisés en anglais : à propos, c’est la vie, joie de vivre, coup d’état, etc…

    Vive les langues vivantes ! Continuons à parler notre belle langue et à en apprendre d’autres qui nous enrichissent.