Où sont parlées les langues tucanoanes ?

Ces langues sont parlées dans les régions amazoniennes du Pérou, de l’Equateur, de la Colombie et du Brésil.

Nombre total de locuteurs (estimation) :

Environ 20 000 selon les chiffres donnés par Janet Barnes (JB, 1999)

Classification

La famille des langues tucanoanes compte à ce jour 18 langues actives.

Branche Ouest

Groupe Nord-Ouest

Correguaje : 2 000 locuteurs selon JB

Secoya : 400 locuteurs selon JB

Siona: 300 locuteurs selon JB

L’UNESCO donne 1500 locuteurs en tout pour le siona et le secoya

Groupe Sud-Ouest

Orejón: 200 à 300 locuteurs selon JB

Branche Centrale

Cubeo: 6 000 locuteurs selon UNESCO et JB

Tanimuca- Retuarã: 300 locuteurs selon JB

Branche Est

Groupe Nord-Est

Piritapuya: 1100 locuteurs selon JB

Tucano: 4100 à 4600 locuteurs

Wanano : 650 locuteurs selon UNESCO et 1 100 locuteurs selon JB

Groupe Centre-Est

Bará (nom alternatif: waimajã): 121 locuteurs selon UNESCO et 500 à 600 selon JB

Carapana: 123 locuteurs selon UNESCO et 600 selon JB

Desano : 750 locuteurs selon UNESCO et 1 000 locuteurs selon JB

Siriano : 71 locuteurs selon UNESCO et 250 à 300 locuteurs selon JB

Tatuyo : 350 locuteurs selon JB

Tuyuca : 800 locuteurs selon UNESCO et 725 selon JB

Yurutí : 200-250 locuteurs selon JB

Groupe Sud-Est

Barasano (nom alternatif: taiwano) : 500 locuteurs selon UNESCO et 250 selon JB

Macuna : 350 locuteurs selon JB

Commentaires sur la classification des langues algiques :

Nous suivons ici la classification proposée par Janet Barnes (1999).

Les langues tucanoanes sont elles en danger ?

Oui, selon l’UNESCO toutes ces langues sont en danger.

Le barasano, le yurutí, l’orejón et le tanimuca-retuarã seraient les plus menacées, l’UNESCO les considèrant comme « sérieusement en danger » (degré 3 sur une échelle de 5).

Sources

Barnes, J. (1999). « Tucano. » In R. M. W. Dixon and Alexandra Y. Aikhenvald (eds.), The Amazonian languages. Cambridge Language Surveys. Cambridge: Cambridge University Press.