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Musique et chansons
La musique est souvent le moyen d’expression privilégié d’une culture ; au cours de leurs tournages, les équipes de Sorosoro ont pris un soin particulier à filmer chants, chansons et musiciens…
Les chansons en mpongwè (Gabon)
Les Mpongwè sont, après les Pygmées Akowa aujourd’hui disparus, les premiers habitants de Libreville, sur la rive droite de l’estuaire du Gabon. Le nombre de locuteurs est faible : on en compte moins de 5000. Conscients du danger de disparition de leur patrimoine traditionnel, les Mpongwè ont créé des structures pour la sauvegarde de la langue et de la culture.
Voir la fiche sur la langue mpongwè
Nous vous proposons, en guise d’illustration de cette langue, les chansons de deux femmes dont notre équipe de tournage a croisé le chemin.
Les chansons de Mme Ozuwé
Elle est gabonaise, elle parle et… chante en langue mpongwè, c’est madame Ozuwe ! Découvrez ses chansons, berceuses et refrains, filmés en février 2009 par notre chef opératrice Muriel Lutz.
La chanson d’Henriette
Gabonaise, elle aussi, Henriette chante pour nous !
Linguiste : Patrick Mouguiama-Daouda
Image et son : Muriel Lutz
Montage : Caroline Laurent
Musique et chansons en akélé (Gabon)
Voir la fiche sur la langue akélé
L’arc musical akélé – ngongo
Au cours des tournages effectués au Gabon, notre équipe a eu l’opportunité de filmer la performance d’un musicien Akélé s’accompagnant d’un arc musical, appelé ngongo.
Le ngongo, « arc musical », est utilisé par cette population dans le cadre d’un rite initiatique appelé bwiti, dont l’informateur nous rappelle ici l’origine et le déroulement. Sont également expliqués les principes de fabrication de cet instrument et la façon de l’utiliser.
Chansons en akélé
Sorosoro continue son exploration de la culture akélé ; c’est toute une série qui démarre et qui nous amènera jusqu’au bout de l’été 2010 : une série consacrée aux chansons, qu’elles soient chants de rites et cérémonies ou simples chansons de tous les jours.
Quelques Berceuses
L’été se poursuit en chansons, toujours chez les Akélé du Gabon, avec cette fois des berceuses chantées par un groupe de femmes d’un petit village de la région des Lacs près de Lambaréné.
Chants de pêche
Sorosoro propose cette semaine une escapade sur les bords du lac Oguémoué, au Gabon, où des femmes akélé scandent des chansons de pêche.
Chants du Njembe
Le Njembe, ou Niembé, ou encore Ndjembé, est un rite pratiqué au Gabon, exclusivement par les femmes. C’est une sorte de réponse aux rites du Mwiri et du Bwiti, réservés quant à eux aux hommes. Ces rites sont ainsi les deux pendants de l’initiation qui conduit de l’enfance à l’âge adulte. On retrouve dans cette vidéo un groupe de femmes, hors contexte de cérémonie, qui reprennent en cœur quelques unes des chansons du Njembe.
Chants du Mwiri
Notre série sur les chants akélé touche à sa fin… Ci-dessous, le Mwiri, rite de passage réservé aux hommes.
Linguiste : Jean-Marie Hombert
Image et son : Luc-Henri Fage
Traduction : Hugues Awanhet
Montage : Caroline Laurent
Musique et chansons en baynunk (Sénégal)
Voir la fiche sur la langue baynunk
Linguiste : Sokhna Bao-Diop
Image et son : Muriel Lutz assistée de Cheikh Tidiane Sall
Montage : Caroline Laurent
Vidéo réalisée dans le cadre du projet ANR Sénélangues
Chansons en tamasheq (Sahel, Afrique du Nord)
Les Touaregs se sont beaucoup battus pour une meilleure reconnaissance de leurs droits et de leur culture, des conflits qui se sont officiellement terminés au Mali en 1992 et au Niger en 1995.
Dans la continuité de ces combats, plusieurs groupes de musique touarègue, ou ishumar, se sont constitués, dont le premier a été Tinariwen. Ces groupes reprennent des lignes mélodiques traditionnelles et y posent des paroles souvent plus militantes qui racontent leur mode de vie et appellent à la mobilisation de la jeunesse.
C’est dans les années 90 que se crée le groupe Toumast, autour de Moussa Ag Keyna. Celui-ci sort de plusieurs années de lutte et de maquis, et est évacué vers la France, grièvement blessé. Avec Aminatou Goumar, il enregistre un premier album, puis un deuxième, évoquant la vie nomade, l’amour, l’exil, la lutte des Touaregs et les désillusions.
Nous vous proposons quelques unes de ces chansons, chantées en solo par Moussa Ag Keyna qui s’accompagne à la guitare. La première, intitulée « Le faucon », raconte la nostalgie de la vie du désert, la seconde, « Cette fille », est une chanson d’amour, et la troisième, « Hé ! Mes frères ! », est un chant de combat pour que les Touaregs n’oublient pas la lutte pour la reconnaissance de leur identité…
Pour en savoir plus sur le groupe Toumast : Site officiel, Facebook, Myspace, Real World Records.
Pour écouter une chanson du groupe
« Innulamane (Le faucon) »
« Tallyatt idaght (Cette fille) »
« Kik ayittma ! (Hé ! Mes frères !) »
Tinariwen : interview d’Abdallah Ag Alhousseyni
Abdallah Ag Alhousseyni, du groupe Tinariwen, nous parle en de son rapport à sa langue et de la façon dont il a appris l’écriture tifinagh.
Pour en savoir plus
Image et son : Arnaud Contreras
Traduction : Moussa Ag Keyna
Montage : Caroline Laurent