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Décembre 2010: nouvelle base de données sur les langues en danger, Université de Cambridge, Grande-Bretagne
Des chercheurs du programme WOLP (World Oral Literature Project, Projet sur les Littératures Orales du Monde), à l’Université de Cambridge, ont mis sur pied une nouvelle base de données concernant les langues en danger.
Il s’agit d’une compilation de trois sources : le site ethnologue.com du SIL (Summer Institute of Linguistics), l’atlas de l’UNESCO, et le travail d’un biologiste du département de zoologie de l’Université de Cambridge, le professeur William Sutherland.
Ce dernier, en collaboration avec la chercheuse Heidi Eager, a appliqué aux langues les critères établis pour déterminer le niveau de risque de disparition des espèces biologiques. Leurs recherches ont prouvé que les langues sont plus menacées que les oiseaux ou les animaux.
Des liens sont également établis vers deux autres sources, le site « The linguist list map » et OLAC (Open Language Archives Community), l’un et l’autre site étant très clairement destinés aux scientifiques plutôt qu’au grand public.
Les données proposées ne concernent que les langues répertoriées comme étant en danger par l’une ou l’autre de ces sources. Il ne saurait donc être complet, et nous avons pu constater que plusieurs des langues sur lesquelles Sorosoro a travaillé ne sont pas répertoriées. A commencer par la langue sur laquelle nous exposons des vidéos en ce moment, la langue tektiteko du Guatemala, pourtant parlée par seulement 3000 personnes…