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La « demande » en mariage, par Théodosie
Cette semaine Sorosoro continue sa série sur le mariage et ses à-côtés chez les Akélé du Gabon.
Dans cette société africaine, le mariage régit le fonctionnement social et se manifeste de manière rituelle à travers une succession d’étapes. Pour les deux familles en présence, il s’agit de conclure une alliance fondée sur la négociation et l’échange.
Théodosie nous parle d’un moment rituel clé de l’alliance matrimoniale dans sa communauté : le rapt institutionnel de la future épouse par la famille du mari. Traditionnellement, la jeune femme était en effet enlevée au domicile de ses parents, puis séquestrée par la famille de son mari qui ne la « restituait » qu’en échange d’une dot.
Si cette pratique peut choquer les âmes romantiques, elle n’est pourtant pas rare dans bon nombre de sociétés coutumières, y compris en dehors de l’Afrique. Et puis, conclut Théodosie avec une note d’humour, après tout le mariage, c’est « pour le meilleur et pour le pire »…
Linguiste : Jean-Marie Hombert
Image et son : Luc-Henri Fage
Traduction : Hugues Awanhet
Montage : Caroline Laurent