Imprimer |
Le déclin de la langue akélé du Gabon
Sorosoro ne s’intéresse pas seulement à la préservation des langues. Nous estimons qu’il est aussi important, lors de nos tournages, de recueillir la parole des locuteurs sur des sujets contemporains.
Par exemple, nos équipes leur posent des questions sur la façon dont ils vivent le passage d’un mode de vie traditionnel à un mode de vie plus urbain, plus technologique, sur les problèmes que ces changements apportent, sur la manière dont ils envisagent leur propre avenir.
Sur la langue, nous leur demandons ce qui, de leur avis, en cause le déclin, et s’ils pensent qu’elle survivra aux contacts avec l’extérieur et au contexte de la mondialisation. Et il s’avère souvent que, d’un coin à l’autre du monde, les mêmes causes ont les mêmes effets, et les situations décrites sont souvent similaires.
Nous vous proposerons donc régulièrement ce type de témoignages, et nous démarrons avec Théodosie et Jean Kédine, deux locuteurs de la langue akélé des Lacs au Gabon.
Le déclin de la langue akélé
L’akélé est la langue des Akélé du Gabon. C’est une langue bantu, parlée par une population très dispersée à travers le pays. Les Akélé sont des pêcheurs et des agriculteurs qui vivent le long des fleuves Ogooué et Ngounié, et dans la région des lacs autour de Lambaréné.
Le déclin de l’akélé expliqué par Théodosie
Le déclin de l’akélé expliqué par Jean Kédine
Linguiste : Jean-Marie Hombert
Image et son : Luc-Henri Fage
Traduction : Hugues Awanhet
Montage : Caroline Laurent