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Ils en ont parlé : Sorosoro dans les médias
A l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, instituée par l’Unesco le 21 février, différents médias étrangers ont interrogé Rozenn Milin, Directrice du programme “Sorosoro, pour que vivent les langues du monde !”.
En Europe, la principale agence de presse allemande, DPA, a longuement interviewé Rozenn Milin. La dépêche, très complète sur les problématiques de la diversité culturelle dans le monde, souligne que le travail de Sorosoro vient compléter l’action des linguistes et de l’Unesco. Les langues en danger, filmées par les équipes de Sorosoro, permettront de créer une Encyclopédie Numérique des Langues, précise Rozenn Milin, puis une Télévision des Langues sur Internet. Ainsi, “les langues filmées le sont pour la postérité”, insiste la journaliste.
Les quotidiens Der Standard et Mitteldeutsche Zeitung, expliquent la méthode de Sorosoro : filmer le quotidien des populations dont la langue est en danger, les écouter raconter leur histoire, leur mythologie et leurs contes.
Au Canada, c’est le quotidien Le Devoir qui décrit le projet pour la diversité culturelle de la Fondation. Dans un long article, Fabien Deglise revient sur les origines du projet et l’ambition de Sorosoro : “le plan de sauvetage linguistique qui l’anime va plus loin qu’une encyclopédie et une télévision en s’inscrivant dans une logique de développement”, rapporte le journaliste.
En Amérique Latine, les quotidiens argentin, La Gaceta, et mexicain, la Jornada, consacrent chacun un article à Sorosoro. Dans “El 96% de las lenguas de todo el mundo es hablado por solo el 4% de la humanidad” (la Gaceta), Rozenn Milin rappelle la véritable menace qui pèse sur la majorité des 6 000 langues du monde : disparaître sans laisser aucune trace écrite, et donc disparaître de nos mémoires. C’est pourquoi, explique-t-elle encore dans “Atlas mundial de lenguas en vías de extinción”, (la Jornada), “quand une langue meurt, sa culture et ses traditions disparaissent avec elle”. D’où l’importance du programme Sorosoro, qui permettra au moins de préserver cet héritage linguistique et culturel.
La radio RFI, quant à elle, a consacré toute une émission à la question des langues en danger : “Lenguas en peligro en el mundo”, le 5 mars 2009. Pour illustrer ce sujet, la journaliste a choisi quelques initiatives pour la protection de ce patrimoine humain, parmi lesquelles Sorosoro que Rozenn Milin décrit à l’antenne.
Références :
Agences de presse
–Jede zweite Sprache bedroht ? Chirac?Stiftung dokumentiert Vielfalt, DPA, 18 février 2009
– No Alineados en UNESCO auspician foro sobre lenguas, (les Non-Alignés organisent un débat sur les langues à l’Unesco), La Prensa Latina, 18 février 2009, agence de presse latino-américaine
Presse écrite
– Atlas mundial de lenguas en vías de extinción, (Atlas mondial des langues en voie d’extinction), La Jornada, 18 février 2009 - El 96% de las lenguas de todo el mundo es hablado por sólo el 4% de la humanidad, (96% des langues du monde sont parlées par seulement 4% de la population), La Gaceta Tucumán, 19 février 2009, journal argentin - Video-Archivierung soll aussterbende Sprachen bewahren, (Des archives audiovisuelles pour préserver les langues en danger), Der Standard, 18 février 2009, journal autrichien - Sprachenvielfalt in Deutschland nimmt ab, (La diversité linguistique recule en Allemagne), Mitteldeutsche Zeitung, 20 février 2009, quotidien régional de Sachsen-Anhalts, en Allemagne - S.O.S. langues !, Le Devoir, quotidien canadien, 9 mars 2009
La radio
– Lenguas en peligro en el mundo, (Les langues en danger dans le monde), RFI espagnol, 5 mars 2009
De son côté, l’agence de presse Prensa Latina annonçait, dès le 12 février 2009, la participation de Rozenn Milin à la table ronde sur “Langues autochtones : cosmovisions, mondialisation, développement et paix”, organisée par le Mouvement des Non-Alignés à l’UNESCO.