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Le soureth
Page réalisée par Jean Sibille, 2009.
Données sur la langue soureth
Noms alternatifs :
– en français : néo-araméen du Nord-Est.
– en anglais : North Eastern Neo-Aramaic, NENA, Suret, Assyrian Aramaic, Modern Assyrian (sic).
– en soureth : lišana swadaya, lišana suraya, lišana atoraya.
– dans les communautés juives (Les Juifs n’utilisent pas le terme soureth, car ce dernier peut aussi signifier « chrétien ») : youdet, lišana deni, lišan didan, lišana d-nošan.
Classification : Afro-asiatique, langues sémitiques, sémitique du nord-ouest, araméen oriental
Aire :
- Territoires « ancestraux »
Historiquement, le soureth est parlé (ou était parlé) dans des villages chrétiens ou au sein des communautés juives, sur des territoires ou d’autres langues sont majoritaires (kurde, azéri, arabe..) : – Kurdistan turc au Sud du lac de Van, et à l’Est de Siirt et de Cizre : La totalité des villages araméophones de ces régions ont été abandonnés, en 1915 pour la plupart, au cours des années 1980 pour huit d’entre eux situés près de la frontière iraquienne, dans une zone que les anglais voulaient intégrer à l’Iraq et qui a finalement été cédée à la Turquie en 1924.
– Kurdistan iraquien : Avant le soulèvement kurde des années 1970, on comptait dans cette région environ 4000 villages kurdes et quelque 200 villages chrétiens araméophones. Par la suite la plupart les villages chrétiens ont été abandonnés ou évacués, et leurs populations se sont regroupées dans les villes de la région ou bien ont émigré à Bagdad ou à Mossoul. Actuellement, cette région apparaît comme une zone de calme relatif, voire comme un refuge, par rapport à la situation tragique qui prévaut à Mossoul et à Bagdad ; si bien que les communautés se renforcent et que les villages se repeuplent. En l’espace de trois ou quatre ans, la population de la ville (presque entièrement araméophone) d’Ainkawa près d’Erbil, est passée de 10 000 à 20 000 habitants.
– Plaine de Mossoul (Iraq) : À côtés de villages kurdes, arabes, turkmènes, « shabaks » (persans), cette région compte un certain nombre de villages araméophones de plusieurs milliers d’habitants (Alqosh, Qaraqosh, Tell Keyf…) ; en revanche la plupart des chrétiens originaires de la ville-même de Mossoul, sont arabophones (tout comme la plupart des chrétiens de Bagdad).
– Azerbaïdjan et Kurdistan iraniens (régions de Salmas, Ourmia, Sanandadj) ; beaucoup de villages ont été durement frappés par l’exode rural au cours des années 1950-1970, si bien qu’une grande partie des populations araméophones originaires de cette région a émigré à l’étranger ou réside maintenant à Téhéran.
- Georgie et Arménie
Quelques villages dont la fondation remonte au XIXe siècle.
- Implantation du Khabour, en Syrie
Dans les années 1930 une trentaines de villages ont été fondés dans la région du Khabour en Syrie (alors sous mandat français), par des réfugiés appartenant aux tribus nestoriennes ayant fuit le Hakkari (Turquie) en 1915.
- Les communautés juives
Aujourd’hui, c’est en Israël qu’on trouve le plus de Juifs araméophones. Historiquement des communautés juives araméophones ont existé dans le Kurdistan iraquien et l’Azerbaïdjan iranien.
Actuellement il n’y a plus de Juifs araméophones en Iraq, la quasi-totalité des Juifs iraquiens ayant émigré en Israël entre 1945 et 1952. L’émigration des Juifs d’Iran n’a pas été aussi massive et s’est davantage étalée dans le temps, il subsiste des communautés juives dans ce pays mais on ignore quel est, parmi eux, le pourcentage des locuteurs de l’araméen (la plupart ont le persan comme langue maternelle).
- La diaspora
Les États-Unis sont un centre important d’immigration araméenne depuis de début du XXe siècle ; on trouve des communautés compactes à Chicago et en Californie. Des communautés existent également au Liban, en Suède, en Belgique, en Allemagne, en Australie… La population des villages de Turquie abandonnés au cours des années 1980 a massivement émigré en France et s’est regroupée à Sarcelles (au Nord-Est de Paris) et dans les communes environnantes (St-Brice, Villiers-le-Bel, Arnouville, Garges-les-Gonesse).
Nombre de locuteurs :
On ne dispose pas de chiffres véritablement fiables. Le chiffre le plus souvent avancé est d’environ 500 000.
Avant la première guerre du Golfe, ils se répartissaient de la manière suivante : – Iraq : 350 000 à 400 000 sur plus de 1 200 000 de Chrétiens ; il faut souligner que la plupart de ceux qui ne parlent pas le soureth (essentiellement des urbains), le revendiquent comme langue ethnique ou communautaire) – Iran : environ 20 000 – Khabour (Syrie) : 20 000 à 30 000 – Le reste dans la diaspora.
Cette répartition a été bouleversée par les évènements qu’a connu l’Iraq depuis le début des années 1990. Actuellement il resterait en Iraq moins de 600 000 chrétiens, arabophones et araméophones confondus. En France le nombre de locuteurs est estimé à environ 18 000 dont la moitié à Sarcelles et dans les communes environnantes.
D’après les sources disponibles, à l’époque moderne le nombre de juifs araméophones n’aurait jamais dépassé 20 000 à 30 000 personnes, ce qui représentait une proportion relativement faible des juifs iraquiens ou iranien, la plupart ayant l’arabe ou le persan pour langue maternelle. De nos jours ce chiffre est sans aucun doute inférieur, compte tenu de l’émigration en Israël qui a pour conséquence la rupture de la transmission de la langue
Statut de la langue :
Pas de statut en Turquie, Syrie, Iran. L’enseignement du soureth est toutefois autorisé en Iran ; il est interdit en Turquie.
En Iraq, depuis 1972, les locuteurs du soureth sont reconnus comme une minorité nationale sous le nom de an-nâtiqun bil-suryaniya (littéralement « ceux qui parlent soureth »), et l’enseignement de la langue est autorisé.
Vitalité et Transmission :
Le soureth est classé langue « en danger », en Irak, par l’UNESCO.
Médias et Enseignement :
Journaux
Publications périodiques et revues : essentiellement en Iraq et aux États-Unis. Pas de quotidien.
Radio
Stations de radio ou émission de radio sur des stations diffusant majoritairement dans une autre langue : en Iraq et dans la diaspora.
Télévision
Une chaîne de télévision dans le Kurdistan iraquien ; plusieurs chaînes de télévision aux États-Unis, diffusées par satellite.
En suède une chaîne de la diaspora Assyro-Chaldéenne-Syriaque, SouroyoTV, diffuse des programmes en soureth et en touroyo
Cinéma
Plusieurs films de fiction réalisés aux États-Unis, en Australie, en Arménie. Quelques films didactiques ou de reportage.
Musique
La chanson en soureth est florissantes des disques paraissent régulièrement aux États-Unis, en Australie, en Europe.
Enseignement
- Dans la langue:
Du milieu du XIXe siècle jusqu’à la première Guerre mondiale, le soureth a servi de langue d’enseignement, à côté de l’anglais ou du français ; dans les écoles (primaires et secondaires) dépendant des missions presbytérienne anglicane et lazariste d’Ourmia, ou de la mission des Dominicains français de Mossoul. Actuellement le soureth est langue d’enseignement dans quelques écoles chrétiennes (primaires et secondaires) situées dans le Kurdistan iraquien autonome.
Dans les paroisses chaldéennes de la diaspora l’enseignement religieux (catéchisme) et l’enseignement de l’écriture syriaque se font parfois en soureth.
- De la langue:
Quelques expériences d’enseignement accompagnées de publications de matériel pédagogique ont été tentées en Iran dans les années 1960-1970 ; actuellement on ne dispose pas de données sur la situation dans ce pays. Depuis 1973 le soureth est enseigné en Iraq, mais cet enseignement est toujours resté quantitativement marginal. Actuellement le soureth est enseigné en zone kurde, dans les écoles chrétiennes. Au lycée international de Déhok (Kurdistan iraquien), les élèves kurdes apprennent le soureth et les élèves araméophones apprennent le kurde. En Syrie un enseignement du soureth (et du syriaque) est assuré par les prêtres et les diacres dans les paroisses assyriennes de la région du Khabour ; on ne dispose actuellement d’aucune donnée sur un éventuel enseignement dans le système scolaire syrien.
Dans la diaspora : cours de soureth dans un cadre associatif ou paroissial.
En 2006-2007 un enseignement d’initiation au soureth a été ouvert à Paris, à l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales).
Religion :
En Iraq, chez les chaldéens catholiques (qui constituent la majorité des chrétiens iraqiens), dans les grandes villes comme Mossoul ou Bagdad, les offices religieux sont célébrés le plus souvent en arabe ; en revanche dans les villages et les petites villes du nord la liturgie a lieu en syriaque ou en soureth, les lectures et la prédication en soureth ; dans la zone kurde autonome, l’usage du soureth pour la liturgie a tendance à se développer aux dépends du syriaque. Les Assyriens (nestoriens) célèbrent la liturgie exclusivement en syriaque.
Depuis au moins le XVIe siècles, les juifs d’Iraq et d’Iran possédaient une tradition de targoums (traductions de la Bible) écrits et de midrachs (textes d’exégèse rabbinique) en néo-araméen du nord-est ; il existait aussi des targoums oraux mémorisés par les rabbins.
Pratique de la langue:
Dans les « territoires ancestraux » et les villages du Khabour, le soureth est généralement parlé de façon quotidienne.
Les usages occasionnels de la langue se rencontrent essentiellement dans la diaspora, parmi les jeunes générations ou chez des personnes issues des couches d’immigration les plus anciennes
Langues dominantes dans les territoires ancestraux :
Kurdistan turc : kurde, turc
Kurdistan iraquien : kurde
Plaine de Mossoul : arabe, kurde
Azerbaïdjan iranien : azéri, persan
Quelques précisions historiques
L’araméen et l’origine du soureth
- L’araméen et le syriaque
Les premières attestations écrites de l’araméen datent du début du premier millénaire avant l’ère chrétienne. Dès le VIIe siècle avant notre ère l’araméen devient la langue administrative de l’empire néo-assyrien puis des empires néo-babylonien et perse, et la langue véhiculaire de tout le Proche et Moyen Orient. Dès l’antiquité on distingue une branche orientale (Mésopotamie) et une branche occidentale (Palestine, Liban, Ouest de la Syrie). De nombreux dialectes sont attestés par des inscriptions lapidaires ou des textes (fragments araméens de la Bible, targum palestinien, targum babylonien, manuscrits de Quram, Talmud…).
Au début de l’ère chrétienne, le syriaque, qui passe pour être le dialecte araméen d’Edesse (aujourd’hui Urfa en Turquie), devient la langue classique des chrétiens orientaux. La littérature syriaque reste active jusqu’au XIIIe siècle ; par la suite, le syriaque est de plus en plus cantonné à des usages religieux.
- L’origine du soureth
Il semble que le soureth soit issu de l’araméen babylonien. En effet, aucune des variétés modernes de l’araméen n’est issue directement du syriaque, bien que celui-ci ait exercé une influence certaine sur le soureth, essentiellement dans le domaine du vocabulaire religieux et intellectuel.
À l’époque moderne il a souvent été fait appel au syriaque pour créer des néologismes.
Le soureth est la seule variété moderne de l’araméen dans laquelle paraissent régulièrement des livres et des périodiques et qui a produit une littérature conséquente.
Attestations historiques du soureth
Les plus anciens textes connus en néo-araméen du Nord-Est sont des textes juifs (midrachim) du XVIe siècle. Au XVIIe siècle apparaissent les premiers textes chrétiens ; il s’agit pour l’essentiel de poésie religieuse ou narrative. La littérature et l’usage écrit du soureth se développent à partir des années 1850, grâce à l’action des missions catholiques et protestantes.
Les premiers textes imprimés apparaissent également au milieu du XIXe siècle, ainsi que la première publication périodique ; au XXe siècle, on note également des traductions de classiques de la littérature syriaque. Toutefois, encore aujourd’hui, la majorité des locuteurs sont analphabètes dans leur langue maternelle.
Précisions linguistiques
Variations internes :
Il existe (ou existait) une foule de parlers villageois, chrétiens ou juif, qu’il est malaisé de regrouper dans des sous-catégories plus vastes. Les tentatives faites dans ce sens sont sujettes à discussions car on a affaire a un continuum dialectal. Généralement dans une même localité le parler juif présentait des différences avec le parler chrétien. Relativement minimes à l’ouest, ces différences s’accentuent au fur et à mesure que l’on va vers l’est, jusqu’à rendre l’intercompréhension problématique.
Ecriture et graphie du soureth :
L’alphabet généralement utilisé pour le soureth est l’ Alphabet syriaque oriental (et estranghelo pour l’écriture capitale). Les communautés juives utilisent l’alphabet hébreu. Il y a eu quelques tentatives isolées de transcrire le soureth en alphabet latin.
La graphie usuelle du soureth est inspirée de celle du syriaque (qui est la langue classique des chrétiens du Moyen-Orient). Elle s’est stabilisée au XIXe siècle sous l’impulsion des missions européennes et américaines. C’est donc une graphie historique qui comprend des lettres étymologiques qui ne sont pas toujours prononcées. Il existe quelques différences entre l’usage iraquien, plus simple, et l’usage iranien (également dominant aux États Unis), plus étymologisant.
Dans les ouvrages scientifiques, on utilise généralement des transcriptions phonologiques en caractères latins.
Standardisation du soureth :
Il n’existe pas de standard unique ; le soureth écrit obéit toutefois à des normes qui ne reflètent pas un parler vernaculaire particulier. On peut distinguer :
– le soureth littéraire de la région d’Ourmia (Iran) utilisé essentiellement par les nestoriens (ou Assyriens) ainsi que les catholiques (ou Chaldéens) de cette région. C’est dans cette variété qu’on été produits la majorité des textes imprimés depuis le XIXe siècle.
– un soureth écrit utilisé depuis le XIXe siècle par les Chaldéens d’Iraq, basé sur les parlers de la plaine de Mossoul et des environs de Dehok.
– une koinè iraquienne, proche de la variété précédente mais qui inclut quelques traits des parlers montagnards ; elle a été élaborée dans les années 1970 pour les besoins de l’enseignement.
Bibliographie
Langue
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Maclean (Arthur John), Grammar of the dialects of vernacular Syriac, Oxford 1895, 364 p. [reprint : Gorgias Pres, 2003 www.gorgiaspress.com et Atourpub http://www.lulu.com/atourpub]
Poizat (Bruno) Manuel de soureth. Initiation à l’araméen d’aujourd’hui parlé et écrit, Geuthner, Paris, 2008, 320 p.
RhÉtorÉ (Jacques), Grammaire de la langue soureth ou chaldéen vulgaire, selon le dialecte de la plaine de Mossoul et des pays adjacents, Imprimerie des pères dominicains, Mossoul, 1912, 276 p. [reprint http://www.lulu.com/atourpub ]
Oraham (Alexander J.), Oraham’s dictionary of the stabilized and enriched assyrian language and english, Consolidated Press, Chicago, 1943. [reprint www.assyrianmarket.com]
Sabar (Yona), A Jewish Neo-aramaic dictionary, Harrassowitz Verlag, Wiesbaden, 2002, 338 p. [entrées en caractères hébreux + transcription en caractères latin + traduction en anglais ; basé sur le dialecte des Juifs de Zakho ; http://www.harrassowitz-verlag.de ]
Histoire, Culture
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Alichoran (Joseph) « Irak, un peuple sous embargo », Histoire du christianisme magazine, N°9, mars 2002, pp.30-35.
Alichoran (Joseph) « Drame des chrétiens d’Iraq, d’hier à nos jours », à paraître en 2010 dans la Revue du monde arménien moderne et contemporain.
Bohas (Georges) Les Araméens du bout du monde, la mémoire des chrétiens d’Orient, coll. Monde Arabe, Éd. Universitaires du Sud, Toulouse 1994, 183 p. + 25 planches h. t.
Bohas (Georges) & Hellot-Bellet (Florence), Les Assyriens du Hakkari au Khabour : mémoire et histoire, Geuthner, Paris, 2008.
Courtois (Sébastien de –) Le génocide oublié. Chrétiens d’Orient, les derniers araméens, Ellipses, Paris, 2002, 300 p.
Le Coz (Raymond) Histoire de l’Eglise d’Orient. Chrétiens d’Irak, d’Iran et de Turquie, Editions du Cerf, Paris, 1995.
Rhétoré (Jacques) Les Chrétiens aux bêtes, étude et présentation par Joseph Alichoran, Editions du Cerf, Paris 2005, 398 p.
Weibel-Yacoub (Claire) Surma l’Assyro-Chaldéenne (1883-1975). Dans la tourmente de la Mésopothamie, L’Harmattan, Paris 2007, 278 p.
Yakoub (Joseph), Les Assyro-Chaldéens, Nation, Église, Identité, coffret de 5 livrets : « Plus de 5000 ans d’histoire » (60 p.), « Un peuple aujourd’hui » (72 p.), « La pensée religieuse de l’Église de l’Orient » (60 p.), « Un patrimoine riche et varié » (72 p.), « Architecture et liturgie de l’Église de l’Orient » (60 p.), Thierry Quinqueton éditeur, Domont (95), 2000.
Yousif (Ephrem-Isa) Une chronique mésopotamienne (1830-1976), L’Harmattan, Paris 2004, 242 p.
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Liens
http://www.mission-chaldeenne.org
http://nena.ames.cam.ac.uk:16080/index-new.php
http://www.ankawa.com/english/
http://www.assyrianlanguage.com
http://www.semarch.uni-hd.de/dokumentgruppen.php4?ST_ID=5
http://nena.ames.cam.ac.uk/dialects
Dictionnaire soureth/anglais/français
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