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Le mwesen
Page réalisée en collaboration avec Alexandre François (LACITO-C.N.R.S.; Australian National University), 2011.
Données sur la langue mwesen
Noms alternatifs : mosina, mosin
Il ne faut pas confondre cette langue avec le vurës, également parfois appelé mosina.
Classification : Famille des langues austronésiennes, langues océaniennes.
Le mwesen et le vurës sont considérés par certaines sources (dont L’ethnologue, 16ème éd. du SIL) comme deux variantes d’une même langue appelée mosina.
Toutes les langues du Vanuatu, pays qui présente la plus grande diversité linguistique du monde (110 langues pour environ 200 000 habitants) viennent de la même branche océanienne de la famille austronésienne. Néanmoins, elles montrent une surprenante diversité pour des langues d’une même famille.
Pour en savoir plus sur la diversité linguistique du Vanuatu, consultez les articles d’Alexandre François consacrés à ce sujet, sur le blog de Sorosoro.
Aire géographique : Vanuatu, îles Banks, île de Vanua Lava. La langue est parlée dans des hameaux épars autour du village de Mwesen, au sud-est de l’île.
Nombre de locuteurs : Environ 10 locuteurs selon le linguiste Alexandre François.
Vitalité et transmission : Parlé seulement par une dizaine locuteurs âgées, le mwesen est au bord de l’extinction. Il n’est plus transmis et n’est plus vraiment utilisé que dans des conversations entre les locuteurs âgés. Le vurës, langue dominante de l’île de Vanua Lava a supplanté le mwesen chez les plus jeunes générations.
Le linguiste Alexandre François travaille sur la documentation et l’étude du mwesen. Il a notamment réalisé les seuls enregistrements disponibles dans la langue. A titre d’exemple vous pouvez écouter et lire le conte mwesen « kpwet, le dieu farceur » sur le site d’Alexandre François.
Sources et liens complémentaires
Si vous avez des informations complémentaires sur cette langue n'hésitez pas à nous contacter : contact@sorosoro.org