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Le galicien
Données collectées par l’Union Latine qui œuvre à la mise en valeur de l’héritage culturel de ses 37 pays membres.
Données sur la langue galicienne
Noms alternatifs : galego, galaïco-portugais, galego-português
Classification : indo-européenne, italique, romane, variante du portugais
Note: le portugais standard et le galicien descendent de la même langue galaïco-portugaise. La proximité de ces deux derniers vis à vis du portugais standard fait l’objet d’un débat à fort enjeux identitaire. De ce fait le galicien, suivant les critères peut être considéré comme une variante d’un ensemble portugais, dont le portugais standard serait lui-même une variante, ou comme une langue appartenant à une branche galaïco-portugaise des langues romanes.
Aire : Europe – Portugal, Galice, Léon et Asturies
Nombre de locuteurs : Alors que dans les années 50 encore, plus de 3 millions de personnes parlaient le galicien comme première langue, moins de la moitié de la populations galicienne seraient encore aujourd’hui dans ce cas, soit entre entre 1 350 000 et 1 629 000 personnes. Les dernières études montrent même que seulement 13% des enfants de moins de 3 ans ont le galicien comme langue maternelle.
Selon l’Institut de Sociolingüística Catalana, 91 % des habitants de la Galice savaient parler le galicien en 1991 (Instituto Galego de Estatística 1991) :
– 2 421 102 personnes âgées de plus de 3 ans savaient parler galicien (91 % du total) (chiffre également fourni par le site de la Généralité de Catalogne, qui se base sur le rapport EUROMOSAIC)
– 1 322 937 personnes savaient le lire (50 % du total)
– 923 441 personnes savaient l’écrire (35 % du total et 73 % des jeunes entre 11 et 14 ans)
– 1 459 028 personnes s’exprimaient « toujours » en galicien (55 % du total)
– 885 497 personnes s’exprimaient « quelquefois » en galicien (33 % du total)
– 142 166 personnes ne s’exprimaient « jamais » en galicien (6 % du total)
On trouve des données encore plus détaillées sur les pratiques linguistiques dans un autre rapport de l’Institut de Sociolingüística Catalana : « Galician language use survey » (1994). Les chiffres du même recensement de 1991, donnés cette fois par Monteagudo et Santamarina (1993 : 166, n. 6) sont quelque peu différents :
– 84 % de la population était capable de parler en galicien
– 35 % de la population s’exprimait « quelquefois » en galicien
– 48 % de la population s’exprimait « toujours » en galicien.
Les mêmes auteurs analysent une dizaine de sondages et d’enquêtes sur les déclarations de pratiques linguistiques depuis les années 1970 (Monteagudo et Santamarina 1993 : 126-144). Le site Mercator-Media affirme que le galicien est la langue première de 60,3 % de la population de Galice, mais ce chiffre tombe à 36,7 % pour la génération des 16-25 ans. 84,7 % de la population plus âgée utiliserait au quotidien le galicien, contre 46,5 % des plus jeunes. Le même site donne 50 000 locuteurs dans les Asturies, 20 000 dans le León et 2 500 dans la province de Zamora. Leclerc (2001) donne des chiffres différents 1 742 000 locuteurs en Galice 50 000 locuteurs dans les Asturies 15 000 en Castille-et-Léon 5 000 en Extrémadura 15 000 au Portugal Pour Calvet (1993) et Walter (1994), 80 % des Galiciens sont locuteurs en galicien, soit environ 2,5 millions de personnes. Breton (1976) donnait 3 millions, chiffre revu à la baisse avec 2 millions (Breton 1994). Le site DGLFLF donnait une estimation de 1997 à 4 millions de locuteurs.
Statut de la langue :
Asturies (Terra Eo-Navia) | Pas de statut officiel |
Castille-León (Baixo Bierzo) | Pas de statut officiel |
Province d’Ourense (Communauté autonome de Galice) | Co-officielle |
Province de La Corogne (Communauté autonome de Galice) | Co-officielle |
Province de Lugo (Communauté autonome de Galice) | Co-officielle |
Province de Pontevedra (Communauté autonome de Galice) | Co-officielle |
Zamora (As Portelas) | Officielle |
Vitalité et transmission
Le galicien n’est pas reconnu comme une langue en danger par l’Unesco, néanmoins la question de sa vitalité est complexe (voir « Précisions sociolinguistiques »).
De nombreuses institutions œuvrent cependant pour la transmission et la sauvegarde du galicien, telles que : Asociaciôn de Funcionarios para la Normalizaciôn Lingüística de Galicia (AFNLG) ; Asociación Sócio-Pedagóxica Galega ; Associaçom Galega da Lingua (AGAL) ; Centro de Documentación de Sociolingüística de Galicia ; Comissão para a integração da língua da Galiza no Acordo da Ortografia Simplificada ; Instituto da lingua Galega ; Mesa pola Normalización Lingüística de Galicia (MNL) ; Real Academia da Lingua Galega ; Université de Santiago de Compostelle ; Université de Vigo.
Médias/ Littérature/ Enseignement
Le galicien est la langue officielle de tous les établissements scolaires de Galice.
En ce qui concerne la présence du galicien à la télévision, et les émissions où chaîne où il est utiliser, on peut notamment mentionner :
Compañía de Radio e Televisión de Galicia, compagnie approuvée par le gouvernement de Galice ; la TVE 2 (Tele Española 2) qui émet quelques heures en galicien en Galice ; la Televisión Galega (TVG), chaîne publique de la RTVG, qui diffuse une soixantaine d’heures de programmes par semaine presque entièrement en galicien.
En ce qui concerne la presse, le galicien est aussi très présent dans les journaux suivant :
A Freita, qui publie des articles en galicien ; Sermos Galiza ; Praza Pública ; Galicia Confidencial ; A Peneira, publication bimensuelle ; A Trabe de Ouro, publication bimensuelle ; A Voz de Narón, publication mensuelle ; Adaxe, revue pédagogique ; Agalia, publication trimestrielle en galicien, journal émanant de l’AGAL, avec des normes orthographiques proches du portugais ; Analise Empresarial, publication trimestrielle ; Andaina, magazine ; Azul et Blanco, magazine sportif du club de football de Compostelle ; Bravú (revue culturelle généraliste) ; Cadernos da Lingua, revue ; Cadernos de Psicoloxía, revue spécialisée en psychologie ; Cerna, magazine écologique ; Diario 16 de Galicia, quotidien en galicien et en espagnol ; Encrucillada (vie religieuse) ; Ensaia, magazine ; Entrambasaguas, magazine diffusé dans les Asturies ; Eubalaena, magazine écologique ; Galaxia Editorial, maison d’édition et de distribution spécialisée dans le galicien depuis les années 1950 ; Gaveta, publication annuelle en espagnol et en galicien ; Grial, magazine ; Irimia (vie religieuse) ; Lingua e administración, revue publiée par l’AFNLG ; Luces de Galiza, magazine ; Na Gaits, magazine sur la musique ; Natureza Galega, magazine écologique ; O Correo Galego, premier quotidien en galicien, depuis janvier 1994 ; O Norte, journal local ; Olisbos, Os Amantes Da Palabra Publica, publication bi-annuelle en espagnol et galicien ; Revista de administración de Galicia, revue publiée par l’AFNLG ; Revista Galega de Educación ; Revista Galega de Ensino ; Revista Galega de Literatura, revue galicienne de littérature ; Revista Galega de Teatro, revue ; Sprint-Motor, magazine sportif ; Tempos Novos, mensuel d’informations générales et culturelles, depuis avril 1997 ; Vieiros, première publication en-ligne en galicien.
Le galicien est également présent à la radio :
Antena 3 de Radio Galicia, S.A. émet 40 heures par semaine en espagnol et en galicien ; Radio Galega, émet entièrement en galicien ; Radio Galicia (S.E.R.) émet 24 heures sur 24 en espagnol et en galicien ; Radio Nacional de España en Galicia émet 24 heures sur 24 en espagnol et en galicien ; Radio Noia émet 116 heures par semaine en espagnol et en galicien ; Radio Popular de Vigo (station FM avec une très large audience) ; Radio Televisión Galega émet 110 heures par semaine en espagnol et galicien ; Emisoras Municipais Galegas, Association de radios attachées à des municipalités ;
En ce qui concerne la littérature, il existe une maison d’édition, Edicións Xerais de Galicia, spécialisée dans le galicien, mais aussi Dorna Expresión poética gallega, revue de poésie en galicien.
Précisions historiques
- Vers les VI-Ve s. av. J.-C, les Gallaeci, peuple d’origine celtique, s’implantent dans la région. La Gallaecia devient une province romaine et adopte le latin. Après la chute de l’empire romain, le latin parlé en Galice commence à évoluer différemment.
- En 409, les Suèves venus des régions entre le Rhin et le Danube s’installent en Galice, mais ne parviennent pas à imposer leur langue.
- Vers 425-426, les Vandales s’établissent en Galice. Le royaume de Galice se forme avec des Galiciens, des Suèves et des Vandales.
- Le galicien se consolide et s’étend en Galice du Sud (le Portugal actuel). La langue parlée est restée la même durant tout le Moyen-Âge.
- Jusqu’au XIIIe siècle, la langue est confondue avec le portugais.
- 1071 : La Galice est réunie au royaume de León et Castille.
- 1227 : Première attestation d’un document écrit en galicien.
- 1230 : Le royaume de Galice est définitivement intégré à la monarchie castillane de León et Castille. Une partie de la Galice du sud était déjà devenue indépendante lorsque le Portugal se constitue avec ses frontières actuelles en 1139. La frontière commence à produire les divergences au point de vue linguistique.
- XIIIe s.-début du XIVe s. : Le galicien est employé dans des oeuvres de poésie lyrique. Le roi de Castille Alphonse X (1221-1284), à côté de son oeuvre en castillan, écrit des vers en gallaïco-portugais et ajoute du prestige à la langue littéraire qui s’était développée dans le nord-ouest de la péninsule ibérique (Walter 1994 : 245).
- Jusqu’au milieu du XIVe s., le galicien est la langue de l’ensemble de la société, de l’administration et du système juridique (Institut de Sociolingüística Catalana ; voir aussi Monteagudo et Santamarina 1993 : 120). Toutefois, les relations avec le pouvoir castillan se font majoritairement en castillan et un peu en latin.
- À la fin du XIVe et au début du XVe s., la dynastie des Trastámara s’empare de la couronne espagnole. La Galice, qui ne l’avait pas soutenue, entre encore plus sous la domination du pouvoir central et voit arriver des migrants de Castille et de León récompensés, eux, pour leur soutien à la dynastie. Le galicien commence à subir des influences très fortes du castillan. Peu à peu, les nobles de Galice se soumettent à la castillanisation en abandonnant leur langue et en enseignant à leurs enfants le castillan. C’est d’abord par les hautes sphères que s’est amorcé le processus de castillanisation.
- A partir du XVIe s., on commence à distinguer le galicien du portugais : le galego, qui était alors la langue commune de la zone Galice du Nord / Galice du Sud est nommé portugais pour la langue parlée dans la zone sud, le Portugal. Mais la royauté, la religion et la culture castillane excluent peu à peu le galicien de l’écrit. Le galicien n’est plus alors employé qu’à l’oral en situation informelle. Le castillan est la langue de la promotion sociale et, de plus en plus, le galicien se charge de représentations négatives. De plus, comme il n’y a pas de standard et pas d’usage écrit, la fragmentation dialectale s’accentue.
- 1768 : Un décret royal impose le castillan comme langue véhiculaire, ce qui « officialise » en quelque sorte la représentation négative du galicien déjà croissante auprès des populations de Galice (Monteagudo et Santamarina 1993 : 123).
- Entre le XIXe et le XXe s., la Galice a connu un fort exode : entre 1860 et 1910, 500 000 Galiciens ont émigré vers l’Amérique du Sud ; autant ont émigré entre 1915 et 1930 ; environ 350 000 entre 1946 et 1965 ; environ 200 000 entre 1960 et 1977. Cet exode est en partie dû au sous-développement de la région, à sa structure sociale basée sur une économie principalement axée sur le primaire (agriculture, pêche) (Monteagudo et Santamarina 1993 : 124).
- La deuxième moitié du XIXe s. marque la période d’une certaine renaissance (« Rexurdimento ») culturelle et linguistique. Les philologues se mettent en quête du passé littéraire médiéval prestigieux de la langue.
- 1863. : publication des « Cantares Gallegos » de Rosalía de Castro (1837-1885), qui fait partie des « Trois couronnes » de la littérature galicienne, avec M. Curros Enríquez (1851-1908) et E. Pondal (1835-1917).
- 1868 : Parution de la « Gramática gallega » de Juan A. Saco y Arce.
- 1884 : Parution du « Diccionario gallego-castellano » de Marcial Valladares-Núñez.
- 1904-1905 : Fondation de la Real Academia da Lingua Galega.
- Avant la guerre civile espagnole (1936-1939), des intellectuels et hommes politiques galiciens mettent en avant la langue pendant que des scientifiques rédigent leurs travaux en galicien. Les publications en galicien se multiplient. Fondation d’un groupe d’intellectuels engagés, la « Xeración Nós ». C’est à cette époque que se met en place une certaine modernisation de la langue et de sa terminologie, sans que l’on puisse parler de réelle standardisation.
- 1936 : Le galicien devient, de manière éphémère, co-officiel en Galice, avant l’instauration de la dictature de Franco qui contraint les militants galiciens au silence. Jusqu’à la mort de Franco, le galicien sera implicitement interdit et exclu de la sphère publique. La castillanisation se développe avec l’apparition et la popularisation de nouveaux médias (radio, télévision).
- 1978 : Constitution espagnole (art. 3), qui met en place le statut des langues dans leurs communautés respectives.
- 1979 : Le galicien est introduit comme matière à l’école (volontariat).
- 1981 : Approbation du statut d’autonomie de la Galice. Le galicien retrouve le caractère de langue officielle avec le castillan.
- 1982 : Publication de normes linguistiques (Real Academia Galega / Instituto da Lingua Galega 1982).
- 1983 : Promulgation de la Loi de normalisation linguistique (15 juin) pour encourager et diffuser la connaissance et l’usage du galicien dans tous les secteurs de la société.
- 1983-1984 : Introduction obligatoire du galicien comme matière et langue (partielle) d’enseignement dans le système scolaire.
- 1984 : L’université de Santiago crée le Service de traduction afin d’introduire le galicien au sein des activités administratives de l’université.
- 1985 : Débuts des programmes en galicien de Radio Televisión Galega.
- 1988 : Le service de normalisation linguistique est créé.
- 1990 : Création de la Direction générale de politique linguistique.
- Début de l’expansion de l’enseignement du galicien langue étrangère.
- 1991 : Élaboration de la Carte sociolinguistique du galicien par le Département de linguistique de la Real Academia Gallega. L’université de La Coruña crée le Cabinet de promotion de l’usage de la langue galicienne.
- 1993 : Le galicien est reconnu langue officielle de l’Europe par le Parlement européen.
- 1994 : L’Union européenne décide d’étendre le programme Socrates aux langues co-officielles d’Espagne, dont le galicien.
Précisions sociolinguistiques
Le galicien a su maintenir un niveau de pratique relativement élevé. De nombreux spécialistes lui voient un avenir plutôt optimiste. Mais la situation est complexe. Les locuteurs se trouvent plutôt dans les zones rurales et sont relativement âgés. Si les jeunes montrent un taux de connaissance très élevé, leur taux de pratique est beaucoup plus bas. Paradoxalement, l’usage écrit est majoritaire chez les jeunes ou dans les centres urbains.
Le galicien est essentiellement la langue première des professions liées au primaire (fermiers, pêcheurs) ou des ouvriers. Plus on monte dans la hiérarchie socio-économique, plus les locuteurs ont le castillan comme langue première (Monteagudo et Santamarina 1993 : 132).
Certains problèmes se posent avec des Galiciens qui refusent la co-officialité entre galicien et castillan et la situation de bilinguisme qui, selon eux, tend en fait à aboutir à de la discrimination envers les locuteurs castillanophones. Une association a été créée pour lutter contre les droits accordés au galicien et à ses locuteurs : l’Asociación Gallega para la Libertad de Idioma (AGLI – Voir des revendications sur le site http://usuarios.lycos.es/agli/).
Galicien et castillan s’influencent mutuellement en Galice, qu’il s’agisse de formes de galicien populaire ou de castillan régional ; pour des détails sur les interférences respectives, voir Monteagudo et Santamarina (1993 : 144-151), ainsi que García González (1976).
Les représentations du galicien sont également complexes. Il apparaît archaïque et socialement peu valorisant pour certains, mais l’environnement sociolinguistique de la Galice en fait toutefois une langue incontournable pour le quotidien et les interactions en public. Dans le privé, la pratique se perd chez certains locuteurs qui ne s’y sentent guère attachés. En revanche, les efforts faits au cours des 20 dernières années et sa diffusion par les médias, dans l’administration, dans l’enseignement ou dans la vie culturelle lui a redonné une certaine légitimité, et certains Galiciens en ont à présent une représentation très positive.
Article 3 de la Constitution espagnole de 1978 : « Le castillan est la langue officielle de l’État. Tous les Espagnols ont le devoir de la connaître et le droit de l’utiliser » – Alinéa suivant : « les autres langues espagnoles seront également officielles dans les communautés autonomes concernées ».
Article 5 (alinéas 25-26-27) du statut d’autonomie de la Galice de 1981 : « la langue propre de la Galice est le galicien » – « le galicien et le castillan sont les langues officielles de Galice, tous ont le droit de les connaître et de les utiliser. » (en galicien : « todos teñen o dereito de os coñecer e de os usar »).
La situation sociolinguistique est complexe en raison du fort taux de bilinguisme. Les déclarations de pratiques doivent être revues à la baisse dans la réalité des échanges. Ainsi, 97,1 % des Galiciens disent comprendre le galicien et 86,4 % le parler, mais seuls 45,9 % des Galiciens pourraient réellement le lire et 27,1 % l’écrire. Seulement 38,7 % des Galiciens utilisent exclusivement le galicien à l’oral.
La langue galeïco-portugaise permet aux Galiciens et aux Portugais de se comprendre, alors que le galeïco-castillan (le galego influencé par le castillan) ne permet plus cette intercompréhension.
Extraits
Extrait d’une courte description du galicien :
«O galego é a evolución do latín falado no noroeste da Península Ibérica, onde entrou en contacto con outras linguas prerromanas. Este territorio conquistado por Roma constituíu unha das provincias romanas, a Gallaecia. En 417 fundouse na Gallaecia o primeiro reino europeo posterior á caída do imperio romano, o reino suevo, que durou ata o 586. O protorromance galego recibiu achegas dos pobos xermánicos e dos árabes. O galego como lingua romance de seu estaba constituída xa antes do século X, pero ata finais do século XII e comezos do XIII non apareceu a escrita en galego, que floreceu nestes século na prosa coma, pero, sobre todo, na poesía: os Cancioneiros galegos constitúen un dos repertorios poéticos medievais máis importantes do mundo.» (Source)
Extrait audio :
Sources et bibliographie complémentaire
Sources et Bibliographie
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Liens pour en savoir plus
Euromosaic – « Le galicien en Espagne »
Institut de Sociolingüística Catalana (sans date)
Langues minoritaires et terminologie – Informations Galicien
http://www.linmiter.net/information_galicien.html
Ethnologue : Galician : a language of Spain
www.ethnologue.com/show_language.asp?code=GLN
Ethnologue : Spain
http://www.sil.org/ethnologue/countries/Spain.htm
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