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Famille des langues tequistlatèques
Où sont parlées les langues téquistlatèques ?
Ces langues sont parlées au Mexique, dans l’état de Oaxaca.
Qui parle les langues téquistlatèques ?
Les locuteurs sont des membres de populations amérindiennes qui vivaient dans la région bien longtemps avant l’arrivée des Européens et la colonisation.
Nombre total de locuteurs (estimation) :
4550 selon le site ethnologue.com (SIL)
Les chiffres donnés par l’UNESCO sont trop parcellaires pour être pris en compte dans un décompte global.
Classification
La famille des langues téquislatèques compte à ce jour 3 langues actives :
Bas chontal des Hautes Terres : 1100 locuteurs selon UNESCO
Huamelulteco (nom alternatif : bas chontal) : 223 locuteurs selon UNESCO et 950 selon SIL
Tequistlateco : 3600 locuteurs selon SIL pour le bas chontal des Hautes Terres et le téquistlateco réunis
Commentaires sur la classification des langues tequistlatèques:
Nous suivons ici la classification établie par Campbell (1997).
Selon les sources, et en fonction des critères de distinction entre langues et dialectes, on peut trouver entre 1 et 3 langues pour cette famille. Le SIL ne reconnait que deux langues : le huamelulteco d’une part, et un ensemble bas chontal des Hautes Terres / tequistlateco d’autre part.
En 1980, Campbell a proposé une relation hypothétique entre cette famille et la famille jicaquéane, mais dans l’attente d’études plus approfondies, cette relation n’est pas considérée comme valide.
NB : il est important de différencier le chontal de Oaxaca avec le chontal du Tabasco, qui est une langue maya.
Les langues téquistlatèques sont-elles en danger ?
Oui. L’UNESCO considère que le huamelulteco et le chontal alto sont sérieusement en danger. La grande majorité des locuteurs natifs de cette langue sont des adultes, parfois très âgés, et on ne compte que très peu de locuteurs de moins de 15 ans. Elles risquent donc de s’éteindre dans les prochaines années.
Il y a pour le moment trop peu d’informations disponibles sur le tequistlateco pour en déterminer le degré de vitalité.
Sources
Campbell, Lyle (1997). American Indian languages: the historical linguistics of Native America. Oxford: Oxford University Press.
Si vous avez des informations complémentaires sur cette langue n'hésitez pas à nous contacter : contact@sorosoro.org