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Conte baynunk n° 3 : la hyène qui se croyait plus forte que le bouc
Nous sommes au Sénégal, à Niamone en Casamance, et c’est en langue baynunk que le conteur Issouf Coly nous emmène au pays des animaux.
Les semaines passées, Issouf nous a déjà rendus familiers la hyène, le lièvre et le varan. Nous retrouvons encore aujourd’hui la hyène qui, après avoir été bernée par le lièvre, va cette fois se montrer bien présomptueuse et s’attaquer à plus forte qu’elle…
Si parmi les internautes il se trouve quelqu’un qui puisse nous donner quelques clefs de compréhension sur la symbolique de cet animal, qui est décidément omniprésent, nous serons ravis de les recevoir par mail (contact@sorosoro.org) et éventuellement de les publier !
Mais pour l’heure, le feu crépite et le public est attentif. L’histoire peut commencer… Taalintaal !
Pour rappel : le baynunk est une langue parlée au sud du Sénégal, ainsi qu’en Gambie et en Guinée Bissau voisines. Elle appartient à la famille Niger-Congo (branche Atlantique Nord, groupe Tenda-nyun) et comprend plusieurs variantes dialectales. En 2006, le site ethnologue.com donnait le nombre de 6200 locuteurs, estimation qui conduit à considérer le baynunk comme une « langue en danger » selon les critères de l’Unesco. Très peu décrit, le baynunk a été codifié en 2005 et est donc désormais doté d’une orthographe officielle.
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Linguiste : Sokhna Bao-Diop
Image et son : Muriel Lutz assistée de Cheikh Tidiane Sall
Montage : Caroline Laurent
Vidéo réalisée dans le cadre du projet ANR Sénélangues